154 établissements fermés ► MINESEC frappe dur !


154 établissements fermés par arrêté ministériel signé le 29 juillet 2025 selon un communiqué officiel du Ministère des Enseignements Secondaires. Cette décision drastique vise les écoles privées en violation des formalités légales de création, d’ouverture et d’extension sur tout le territoire national. La mesure intervient à quelques semaines de la rentrée scolaire 2025/2026, créant une onde de choc dans le secteur éducatif camerounais. Une opération d’assainissement sans précédent qui bouleverse l’offre éducative privée au Cameroun.

Violations massives : carences légales dénoncées

Le MINESEC justifie ces 154 établissements fermés par des « carences ou violations des formalités légales de création, d’ouverture, et d’extension au titre de la rentrée scolaire 2025/2026 ». Cette formulation administrative cache une réalité préoccupante du secteur éducatif privé.

Ces fermetures touchent indistinctement « établissements scolaires ou de formation privés sur toute l’étendue du territoire national ». L’ampleur géographique de cette mesure témoigne d’un problème structurel majeur dans le contrôle qualité de l’enseignement privé.

Le timing de cette annonce, à quelques semaines de la rentrée, complique considérablement la situation des familles concernées. Des milliers d’élèves se retrouvent contraints de chercher de nouveaux établissements dans l’urgence.

Cette décision révèle également les lacunes du système de supervision préalable. Comment 154 établissements ont-ils pu fonctionner en violation des normes légales pendant si longtemps ?

Appel vigilance : parents orientés vers structures agréées

Le Ministre « appelle à la vigilance de la communauté éducative toute entière » face à cette crise des 154 établissements fermés. Cette mise en garde vise à éviter de nouvelles inscriptions dans des structures non conformes.

L’invitation aux « parents d’élèves et les élèves à s’inscrire dans les structures d’encadrement éducatif agréées » constitue la recommandation officielle. Cette orientation vers des établissements légaux vise à protéger les familles contre de futurs désagréments.

Le site internet www.minesec.gov.cm propose des informations complémentaires sur les établissements concernés. Cette transparence digitale permet aux familles de vérifier le statut légal des écoles envisagées.

Les services déconcentrés du Ministère restent également disponibles pour accompagner cette transition difficile. Cette proximité administrative s’avère cruciale pour gérer l’urgence de la situation.

Cette fermeture massive questionne fondamentalement le système d’autorisation préalable. Les 154 établissements fermés révèlent des failles importantes dans le contrôle gouvernemental de l’offre éducative privée.

Cette crise renforcera-t-elle durablement les mécanismes de contrôle qualité dans l’enseignement privé camerounais ?



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