Dans une analyse au ton tranchant, le Professeur Jean Gatsi, Agrégé international, Avocat et Coordonnateur de la Convergence Républicaine, affirme que des centaines de milliards de FCFA continuent de disparaître chaque année dans les réseaux de corruption au Cameroun. Réagissant au discours de serment du 6 novembre 2025, il salue la fermeté du Chef de l’État mais rappelle que « l’heure n’est plus aux discours, mais à l’action ».
Son appel résonne comme un avertissement national : si la lutte anticorruption n’est pas menée sans concession, le pays risque de s’enliser encore. Alors, cette nouvelle offensive sera-t-elle enfin la bonne ?
🔥 Une prise de position forte : « halte à la corruption »
Dès l’ouverture de sa tribune, Jean Gatsi souligne que le serment présidentiel a fixé une ligne rouge : la lutte contre la corruption Cameroun ne peut plus être reléguée au second plan.
Pour lui, le Président a exprimé une vérité essentielle :
« Il va sans dire que les efforts engagés dans la lutte contre la corruption seront intensifiés. »
Gatsi insiste sur le fait que cette phrase n’est pas qu’une promesse : c’est un engagement constitutionnel, un mandat de moralisation adressé à toute la chaîne étatique — des ministères aux entreprises publiques.
Il rappelle aussi un point sensible : chaque détournement est un frein direct aux objectifs nationaux.
Énergie, eau, infrastructures, emploi des jeunes… rien ne peut décoller tant que « certains préfèrent servir leurs poches plutôt que le Cameroun ».
Une expression populaire revient dans son analyse :
« Chaque franc volé, c’est un lit d’hôpital qui disparaît. »
⚖️ Jean Gatsi sonne la mobilisation : réformes, sanctions et rigueur
Selon le Professeur, la guerre contre la délinquance économique doit être méthodique, presque chirurgicale.
Il appuie sans réserve la volonté présidentielle de moderniser l’État :
« Nous devrons soumettre au Parlement certaines réformes permettant un fonctionnement plus efficient de l’État. »
Pour lui, cette modernisation est incontournable :
- renforcer les corps de contrôle,
- digitaliser les procédures publiques,
- combler les brèches juridiques qui permettent encore les abus,
- autonomiser les juridictions financières,
- traquer les flux financiers suspects.
Jean Gatsi va plus loin : il appelle à une justice sans distinction, capable de récupérer les fonds volés « où qu’ils se trouvent » et de traduire devant les tribunaux les auteurs de détournements, même les plus influents.
Il relève également la phrase présidentielle « l’ordre régnera », qu’il interprète comme un triple ordre : public, financier et moral.
En plaçant la lutte contre la corruption Cameroun au centre de son analyse, Jean Gatsi rappelle que la moralisation de la gestion publique est indispensable au succès du nouveau mandat.
Son appel à la mobilisation nationale sonne comme un ultimatum citoyen.



