
Dans une prise de parole très attendue ce dimanche, après plusieurs jours de silence, Issa Tchiroma Bakary est sorti de sa réserve en lançant un avertissement sans détour aux autorités en place. Celui qu’une partie de l’opinion présente désormais comme « président élu » dans le contexte tumultueux de la contestation post-électorale, a donné 48 heures au gouvernement pour libérer toutes les personnes arrêtées lors des manifestations ayant éclaté après la proclamation des résultats.
Dans un ton grave, Tchiroma a déclaré que la répression des contestataires ne saurait remplacer le dialogue, estimant que les arrestations massives constituent « une atteinte grave aux libertés civiques et politiques garanties par la Constitution ». Selon lui, la crise actuelle ne pourra se résoudre que par des discussions ouvertes et transparentes.
« On ne peut pas gouverner contre son peuple. Ceux qui ont été interpellés n’ont fait qu’exprimer un droit fondamental. Si dans 48 heures ils ne sont pas libérés, nous en tirerons toutes les conséquences politiques », a-t-il martelé.
🔥 Un discours qui rebat les cartes
Cette sortie marque un tournant dans une période déjà explosive. Le silence prolongé de Tchiroma avait alimenté interrogations et rumeurs. En revenant ainsi sur la scène, il montre qu’il entend reprendre la main sur la dynamique contestataire.
👥 Les familles des détenus entre angoisse et espoir
Dans plusieurs villes, les familles des personnes interpellées disent vivre dans la peur et l’incertitude. Certains n’ont toujours pas pu voir leurs proches. L’ultimatum lancé par Tchiroma ravive toutefois l’espoir d’une issue rapide, même si beaucoup redoutent un durcissement de la part du gouvernement.
⚖️ Que va faire le pouvoir ?
Jusqu’à présent, les autorités justifient les arrestations par la nécessité de maintenir « l’ordre public ». Aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée suite à la déclaration d’Issa Tchiroma.
Les prochaines 48 heures pourraient être décisives.



