Incroyable mais vrai : au Cameroun, n’importe quel citoyen peut exercer librement une activité commerciale, sans agrément préalable, ni licence compliquée. Ce rappel fort vient du Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, dans un communiqué publié à Yaoundé le 07 novembre 2025, faisant suite aux directives du Président de la République.
Le ministre insiste : la liberté d’entreprendre est un droit, encadré par la loi, surtout pour la jeunesse. « Le commerce est une véritable source de création de richesse », souligne-t-il.
Mais alors, pourquoi tant de jeunes pensent encore qu’il faut “des papiers compliqués” ? 🤔
Un rappel clair : la liberté d’entreprendre est garantie
La loi n°2015/018 du 21 décembre 2015 est sans ambiguïté :
« Toute personne physique ou morale peut exercer une activité commerciale sur le territoire camerounais, sous réserve du respect des lois en vigueur. »
Autrement dit, pas besoin d’autorisation spéciale pour vendre, acheter, distribuer ou offrir des services.
La loi n°2016/004 du 18 avril 2016 confirme également que le commerce extérieur est libre, sauf pour quelques produits stratégiques soumis à restrictions (alcool spécial, armes, médicaments contrôlés, etc.).
Ce rappel tombe à point nommé, dans un contexte où beaucoup pensent que la bureaucratie bloque tout. Pourtant, le texte est clair.
Ce n’est pas du jeu : la porte est grande ouverte.
Importation & exportation : une seule formalité simple
Pour ceux qui veulent importer ou exporter, une seule étape est exigée :
→ Inscription au fichier des importateurs/exportateurs.
- Procédure : dépôt de quelques pièces administratives.
- Délai : 48 à 72 heures maximum.
- Frais : 45 000 FCFA seulement.
- Lieu : Direction du Commerce Extérieur ou Délégations Régionales.
Pas d’agrément.
Pas d’autorisation ministérielle préalable.
Pas de licence spéciale.
Ce point est souvent méconnu. Beaucoup se compliquent la vie inutilement, ou se font arnaquer par des “intermédiaires”.
Une opportunité historique pour la jeunesse
Le Ministre insiste : la jeunesse doit entrer massivement dans le commerce, surtout avec la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF).
« Nous parlons d’un marché de 1,3 milliard de consommateurs, avec exonération des droits de douane, sans quotas. »
Cela veut dire quoi concrètement ?
- Plus de marchés en Afrique accessibles.
- Moins de barrières douanières.
- Possibilité de scaler son activité au-delà du Cameroun.
- Plus de marge, plus de clients, plus d’emplois créés.
Le message est clair : le commerce n’est pas réservé à une élite.
La loi protège la liberté d’entreprendre, et les opportunités sont réelles, surtout à l’ère de la ZLECAF.
Alors…
Qu’attend la jeunesse camerounaise pour saisir son destin économique ? 💬



