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Paul Biya candidat à la présidentielle de 2032 ► Appel choc


Scène politique marquante dans la Méfou et Afamba. Lors d’un rassemblement tenu à Nkolafamba, des militants du RDPC ont officiellement appelé Paul Biya à se porter candidat à la présidentielle de 2032, soit dans sept ans, lorsqu’il aura 99 ans.
Sous la conduite du président de section Jean Raoul Nkoudou Bengono, les orateurs ont présenté le Chef de l’État comme « le garant de la stabilité, de la paix sociale et du vivre-ensemble ».
Mais cet appel anticipé relance un débat sensible : cette demande relève-t-elle de la fidélité politique, ou traduit-elle l’absence de consensus sur une éventuelle succession ? 🤔

Une démonstration de mobilisation politique

Le rassemblement a réuni militants, sympathisants et responsables locaux du parti au pouvoir. Tous ont réaffirmé leur adhésion à la figure du Chef de l’État.

Jean Raoul Nkoudou Bengono a martelé :

« Paul Biya demeure l’homme de la situation, capable de conduire le Cameroun vers l’émergence. »

L’argument central reste clair : continuité = stabilité.
Dans le ton, une volonté de neutraliser toute spéculation sur une éventuelle alternance interne.

Paul Biya 2032 : motivations et timing de l’appel

Pourquoi maintenant, alors que l’échéance est encore dans 7 ans ?

Plusieurs raisons avancées :

  • Les défis sécuritaires et géopolitiques encore sensibles.
  • Le besoin de préparer les municipales et législatives de 2026.
  • La stratégie d’occupation du terrain politique, typique des sections RDPC.
  • La volonté de resserrer les rangs derrière un leadership unique.

La Méfou et Afamba, territoire proche de Yaoundé, est historiquement un bastion politique clé dans l’équilibre régional.

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Entre conviction, discipline et message interne

Pour les partisans présents, cet appel est présenté comme un acte de loyauté et de cohérence.

Mais chez les analystes politiques, les interprétations diffèrent :

« Anticiper la présidentielle à sept ans montre que la question de la succession reste verrouillée », commente un chercheur en science politique à l’UNY.

Cette prise de position a donc une portée symbolique forte :
elle réaffirme l’autorité du Président au sein du parti, tout en repoussant le débat sur l’après-Biya.

Cet appel est-il le prélude à une reconduction annoncée… ou l’illustration d’un système qui refuse d’envisager l’alternative ? 💬



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