La stupeur est totale dans le Noun. Deux fillettes âgées de seulement 3 et 5 ans ont été retrouvées mortes dans un bois à Manki 2, dans l’arrondissement de Njimon. Selon les premiers témoignages recueillis auprès de la famille, leur père, Souley, aurait disparu avec les enfants plusieurs jours auparavant, avant d’exiger une rançon de 500 000 FCFA pour les rendre. « On ne pensait jamais qu’il pouvait aller jusque-là… » souffle une tante, encore sous le choc. Une arrestation serait intervenue à Foumbot, mais l’enquête se poursuit.
Comment un tel drame familial a-t-il pu basculer dans l’horreur ?
Le village de Manki 2, dans le département du Noun, est plongé dans une tristesse profonde. Les habitants peinent à trouver les mots pour décrire l’incompréhensible. Deux enfants, deux sœurs, ont perdu la vie dans des conditions terribles, victimes de celui qui aurait dû les protéger : leur propre père.
D’après plusieurs sources locales, tout commence lorsqu’il se rend chez son ex-compagne pour récupérer les fillettes, comme il en avait l’habitude. Mais cette fois, il ne revient pas.
Les heures passent, puis les jours. L’inquiétude de la mère se transforme en panique. La famille tente de joindre Souley. Lorsqu’il décroche enfin, sa réponse glace le sang :
« Vous ne reverrez les enfants que si vous me donnez 500 000 FCFA. »
Une découverte macabre qui ébranle toute la région
Quelques jours plus tard, un berger découvre deux petits corps sans vie dans un bois, à l’écart du village. L’horreur se confirme. Les fillettes auraient été exécutées.
Le choc est immense. Les pleurs, les cris et la stupeur envahissent le village.
À ce moment, une information se répand : Souley aurait été localisé à Foumbot, chez sa mère, où il tentait de se cacher. Sa capture aurait eu lieu dans la nuit, mais aucune source officielle n’a encore confirmé l’arrestation.
Entre colère, incompréhension et besoin de réponses
À Manki, les habitants parlent d’un homme « nerveux », « instable », « rongé par la jalousie » après la séparation.
Mais personne n’imaginait l’irréparable.
Des voix s’élèvent pour demander que justice soit exemplaire.
Des associations locales appellent à un encadrement psychologique dans les conflits familiaux, afin d’éviter d’autres drames.
Manki pleure deux anges arrachés à la vie. Ce drame rappelle la fragilité de certaines situations familiales et la nécessité d’un accompagnement social, judiciaire et psychologique pour prévenir l’extrême.
Le Cameroun attend désormais la confirmation officielle de l’arrestation du suspect et l’ouverture d’un procès.



