Deux chiffres, et tout s’éclaire : 2 000 000 Fcfa par joueur (prime Cameroun–Angola) et 250 000 000 Fcfa mis à disposition à la BEAC ce 3 novembre pour solder les paiements. Contrairement aux rumeurs, aucune crise ne perturbe le prochain regroupement des Lions Indomptables. « Les primes ne sont pas encore virées, mais cela n’impacte pas la préparation. L’argent suit son circuit », confie la journaliste Annette Ikono. Le MINSEP confirme : virements en cours, salaire de Marc Brys processé, zéro chantage sur la liste des joueurs. Alors, info ou intox : faut-il encore céder aux buzz de comptoir ?
Primes des Lions Indomptables : le point réel
Les faits, rien que les faits. Oui, la prime de 2 000 000 Fcfa promise après le nul contre l’Angola n’était pas encore arrivée sur les comptes individuels. Mais, selon des sources administratives, la Direction générale du Trésor a autorisé la mise à disposition de 250 millions Fcfa pour la Paierie spécialisée du MINSEP. Traduction : le décaissement suit le circuit habituel (ACCT → BEAC → Paierie), sans blocage structurel.
Dans la tanière, pas de remous. Le staff garde le cap, l’état d’esprit est au travail. « Ce n’est pas du jeu, mais on reste focus : sélection, schéma, résultats », glisse un proche du banc technique.
Entre rumeurs et clarifications officielles
Le MINSEP a démenti toute pression sur la sélection et assuré que la liste des joueurs pour les barrages du Mondial 2026 a été transmise à la Fécafoot le 23 octobre. Autre précision sensible : le salaire de Marc Brys est « en cours de virement ».
Côté infos toxiques, des journaux ont accusé un agent comptable d’avoir “bloqué” les primes. Les vérifications administratives indiquent surtout un calendrier budgétaire en train de s’exécuter. Dans un pays où l’historique des conflits de primes a souvent parasité la performance, le message est clair : priorité au terrain.
À Yaoundé comme à Douala, l’enjeu est double : restaurer la confiance du public et sécuriser la logistique financière avant la fenêtre internationale. Pour le reste, l’équipe nationale sait qu’elle sera attendue « sur l’engagement, la discipline et l’efficacité », résume un technicien local.
Le rassemblement des Lions ne déraille pas. Les primes arrivent, les virements s’exécutent, le sélectionneur avance. Reste l’essentiel : jouer, gagner, rassembler. Et vous, chers lecteurs, pensez-vous que la gestion financière doit être totalement dépolitisée autour des Lions ?

