Cameroun – Garoua : le maire dément une rumeur virale


Coup de tonnerre à Garoua ! Ce lundi 28 octobre 2025, la mairie de la ville a dû publier un communiqué officiel pour démentir une rumeur virale annonçant la mort du maire Goura Beladji ou l’implication de celui-ci dans une prétendue fusillade.
Selon le communiqué signé du maire lui-même, « ces allégations sont totalement infondées et dénuées de tout élément de vérité ».
Victime d’une attaque armée réelle à son domicile après la proclamation de la présidentielle du 12 octobre, le maire a été sauvé de justesse par les forces de sécurité. Une situation qui relance le débat sur la désinformation et la haine numérique au Cameroun.

🚨 Rumeurs et confusion : le maire de Garoua dénonce une manipulation

D’après le communiqué n°000017/CR/CUG/SG/GRA/2025, de fausses publications circulant sur Facebook affirmaient que « le maire de la ville de Garoua aurait abattu deux jeunes » avant de prendre la fuite.
Une autre version prétendait qu’il aurait été « tué à bout portant par deux individus à moto ».

« Il s’agit manifestement de fausses informations fabriquées pour porter atteinte à mon honneur et semer le trouble au sein de la population », affirme Goura Beladji dans le texte.

Les faits réels sont tout autres : le maire a bel et bien été pris pour cible lors d’une attaque violente à sa résidence du quartier Poucouloùkou, peu après l’annonce des résultats présidentiels.
Une autre de ses maisons, située à Takasco, a été incendiée par des assaillants non identifiés. Les forces de maintien de l’ordre sont intervenues à temps pour le sauver.

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⚖️ Appel à la responsabilité sur les réseaux sociaux

La Communauté Urbaine de Garoua condamne « avec la plus grande fermeté la diffusion et la propagation de telles fausses nouvelles » et invite les citoyens à vérifier leurs sources avant tout partage en ligne.

« Nous appelons à la vigilance et au respect du principe de responsabilité dans l’usage des réseaux sociaux », indique le communiqué.

Le maire insiste sur son engagement pour la paix et la vérité, rappelant que ces rumeurs surviennent dans un contexte post-électoral tendu où les manipulations numériques se multiplient.
Il se dit « serein, déterminé à servir les populations et fidèle aux valeurs républicaines ».

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🔎 Enjeux : quand la désinformation menace la stabilité locale

L’affaire révèle une fois de plus la vulnérabilité du débat public camerounais aux fake news, surtout en période politique sensible.
La propagation d’informations erronées sur des responsables locaux crée un climat de peur et alimente la méfiance envers les institutions.

Pour de nombreux observateurs, cet épisode rappelle l’urgence de réguler les contenus numériques sans porter atteinte à la liberté d’expression.
« Ce n’est pas du jeu, les fausses nouvelles tuent la paix sociale », commente un habitant de Garoua rencontré par 237online.com.

Le maire Goura Beladji sort renforcé de cet épisode : il incarne la résilience face à la rumeur et la nécessité d’un leadership local exemplaire.
Mais la question demeure : jusqu’où ira la guerre numérique dans les villes camerounaises ?



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