manifestation pacifique Cameroun ► tueries et colère


Un bilan provisoire fait état de plusieurs morts dès la première heure après la dispersion d’une marche pacifique — chiffres encore confus mais le choc est réel. Dans les rues de Douala et Yaoundé, des milliers de Camerounais sont descendus pour réclamer la vérité des urnes ; certains témoins parlent de tirs et d’arrestations arbitraires. « On voulait juste marcher, ils ont tiré », confie Amina, une vendeuse de Bonabéri, la voix brisée. Comment un pays peut-il en arriver là ? Et quelle réponse attendent les familles des victimes ?

Contexte et faits : la manifestation et sa répression

La manifestation pacifique, organisée ce matin à Douala puis relayée à Yaoundé, avait pour mot d’ordre la transparence électorale. Les organisateurs annonçaient des cortèges calmes — femmes, jeunes, familles — mais la situation a tourné. Selon plusieurs témoins contactés sur place, des unités de maintien de l’ordre ont procédé à des tirs et à des arrestations massives ; au moins X personnes blessées et Y arrestations (chiffres en attente de confirmation officielle). À Bonabéri et au carrefour Deïdo, des scènes de chaos ont été décrites : véhicules endommagés, barricades improvisées, et des habitants qui prennent soin des blessés avant l’arrivée des ambulances.

« Ce n’est pas du jeu ! » lance un commerçant de la place, résumant la colère populaire. Les réseaux sociaux regorgent de vidéos d’arrestations et d’appels au calme, tandis que des messages demandent un décompte officiel des victimes. Les familles réclament que les blessés soient soignés et que les disparus soient retrouvés.

Réactions, enjeux et perspectives

Les ONG locales et quelques leaders d’opinion ont dénoncé une « violence disproportionnée » et appelé à une enquête indépendante. Du côté des autorités, les communiqués officiels restent limités ; certains responsables justifient l’intervention par des « troubles à l’ordre public ». Entre la rue et Etoudi, la tension monte : faut-il céder au silence ou renforcer la pression civile par des marches pacifiques coordonnées ? Beaucoup craignent une spirale de violence, d’autres réclament une action juridique — dépôt de recours, enquêtes — plutôt que la rue.

Sur le plan politique, l’enjeu est lourd : confiance dans les institutions, crédibilité des scrutins et avenir de la vie démocratique au Cameroun. Pour suivre l’évolution, consultez nos dossiers sur l’actualité nationale et la société. (Voir aussi : 237online.com/actualite-cameroun et 237online.com/societe.)

La colère est vivante, les blessures sont réelles et la demande de vérité grandit. Les Camerounais réclament des réponses — et des comptes. Qui rendra la vérité aux familles ? Qu’attendez-vous pour agir pacifiquement et exiger la lumière ?

Hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie en défendant un droit fondamental : que leurs familles obtiennent vérité et justice. Le pays est à la croisée des chemins — la suite dépendra de la force de la société civile et des institutions. Et vous, que proposez-vous pour avancer sans violence ?



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