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Cameroun – Mandataire du FSNC arrêté avec 65 millions


Coup de tonnerre à Yaoundé !
Quelques jours après la présidentielle du 12 octobre 2025, les forces de sécurité camerounaises ont interpellé un homme en possession de documents électoraux falsifiés, de plusieurs cachets officiels et d’une importante somme d’argent.
L’individu, identifié comme Kengne Victorien alias “Éléphant de la piste”, serait un mandataire du FSNC, le parti dirigé par Issa Tchiroma Bakary.
Une découverte qui relance les débats sur les manipulations post-électorales et l’influence suspecte de la diaspora dans le traitement des résultats.
Mais que cache réellement cette affaire rocambolesque ?

🟥 Interpellation sous haute tension à Yaoundé

Selon des sources sécuritaires concordantes, l’opération s’est déroulée aux abords du Palais des Sports de Yaoundé, dans une atmosphère tendue.
Des éléments de la Sécurité militaire (SEMIL), appuyés par la police et la gendarmerie, ont arrêté l’homme alors qu’il se préparait, dit-on, à rencontrer un contact venant de l’étranger.

« L’opération était liée à une enquête criminelle en cours. L’individu a été arrêté sans incident, mais les découvertes qui ont suivi sont graves », confie une source proche du dossier.

La perquisition menée dans son domicile et ses appareils électroniques a permis de mettre à jour un véritable réseau de falsification électorale numérique, avec des connexions suspectes à l’étranger.

🟨 Des preuves accablantes : faux PV, cachets officiels et argent liquide

Les forces de l’ordre auraient saisi un arsenal administratif digne d’un film d’espionnage :

  • 350 procès-verbaux vierges et signés,
  • plus de 132 cachets nominatifs, dont certains au nom de membres du gouvernement,
  • 17 ordinateurs et tablettes contenant des logiciels frauduleux liés à ELECAM,
  • 425 cartes nationales d’identité,
  • 3 800 cartes d’électeurs,
  • et surtout 65 millions de FCFA en espèces.

« Il a reconnu avoir reçu cette somme depuis la diaspora pour publier de faux résultats sur Internet, attribuant la victoire à Issa Tchiroma », a déclaré un officier sous couvert d’anonymat.

Les enquêteurs évoquent une tentative d’ingénierie électorale assistée par intelligence artificielle (IA), basée sur des données trafiquées et relayées en ligne.

🟦 La diaspora pointée du doigt : manipulation numérique en toile de fond

Selon plusieurs analystes politiques, cette affaire met en lumière les nouveaux visages de la fraude électorale à l’ère du numérique.
Des réseaux opérant depuis l’extérieur auraient transmis de fausses données électorales aux partisans locaux, avec pour objectif de créer la confusion et discréditer les institutions.

« On ne falsifie plus seulement les urnes, on falsifie désormais les algorithmes », ironise un politologue de l’Université de Yaoundé II.

Le FSNC, de son côté, n’a pas encore réagi officiellement.
Mais certains de ses cadres dénoncent déjà une « machination politique » destinée à salir l’image de leur formation.

🟩 Vers un durcissement des enquêtes électorales

Cette arrestation intervient alors que le Conseil constitutionnel s’apprête à proclamer les résultats officiels de la présidentielle le 27 octobre 2025.
Les autorités judiciaires ont promis une enquête approfondie, tandis que le gouvernement évoque « une tentative grave de déstabilisation du processus démocratique ».

« Ceux qui utilisent les nouvelles technologies pour manipuler la démocratie répondront de leurs actes », a martelé un responsable du ministère de la Justice.

Dans la rue, les réactions sont partagées entre colère et stupéfaction.
« Ce n’est pas du jeu ! 65 millions pour trahir la nation ? », s’indigne un taximan rencontré à Mvog-Mbi.

🟧 Enjeux : entre cybercriminalité électorale et crédibilité institutionnelle

Au-delà de l’affaire elle-même, cet épisode soulève des questions profondes :
le Cameroun est-il prêt à affronter les nouvelles formes de fraude électorale numérique ?
L’État doit désormais renforcer la cybersécurité électorale, mais aussi l’éducation civique numérique des citoyens.

Car, comme le souligne un expert en gouvernance digitale :

« Le danger ne vient plus seulement des urnes physiques, mais des serveurs et des réseaux. »

La bataille pour la vérité des urnes se joue désormais sur deux fronts : dans les bureaux de vote et sur Internet.



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