Antoine Ndzengue au Cameroun secoue la scène politique avec sa contribution record de 300 millions de FCFA pour la campagne présidentielle du RDPC. Le PDG de Neptune Oil s’impose comme le principal financeur de la machine électorale de Paul Biya, à moins d’un mois du scrutin du 12 octobre 2025.
Cette donation exceptionnelle place l’homme d’affaires camerounais au premier rang des soutiens du parti au pouvoir, confirmant son influence grandissante dans le landerneau économico-politique national.
Neptune Oil finance massivement la victoire de Biya
« M. Ndzengue a sorti le chèquier comme jamais », confie un témoin de la réunion du 17 septembre, encore impressionné par cette générosité politique. Le patron de Neptune Oil a littéralement « cassé la baraque » avec ses 300 millions, soit plus du tiers de l’enveloppe totale mobilisée.
Cette contribution dépasse largement celles de ses pairs : Paul Kammogne Fokam d’Afriland First Bank (200 millions) et Albert Nkemla de CCA Bank (100 millions). Une démonstration de force qui confirme la montée en puissance d’Antoine Ndzengue dans les cercles du pouvoir.
Le secteur pétrolier camerounais, à travers Neptune Oil, affiche clairement ses couleurs politiques. Un signal fort envoyé aux marchés et à la communauté internationale.
L’empire Neptune Oil au service du RDPC
Depuis sa création, Neptune Oil s’est imposée comme un acteur incontournable du secteur énergétique camerounais. Antoine Ndzengue a su bâtir un empire économique qui pèse aujourd’hui dans les grandes décisions nationales.
« Quand on a les moyens de contribuer au développement de son pays, on le fait sans hésiter », déclare un proche du PDG, la fierté dans la voix. Cette philosophie explique peut-être cette donation historique.
La stratégie de Ndzengue dépasse le simple soutien politique : elle s’inscrit dans une vision à long terme de partenariat avec l’État camerounais. Un investissement sur l’avenir qui pourrait s’avérer payant pour ses activités pétrolières.
Cette contribution record ne cache-t-elle pas des ambitions plus grandes pour l’homme d’affaires ?
