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ARMAND FIDELE BENGONO ► Scandale sanglant exposé au Cameroun


Un drame inqualifiable secoue la commune de Nbagassina, dans le Mbam-et-Kim. Le nom d’Armand Fidèle Bengono, sous-préfet en fonction, est aujourd’hui au centre d’un conflit foncier transformé en véritable cauchemar pour une famille sans défense. Comment un simple litige de cacao a-t-il pu se muer en bain de sang ? Révélations exclusives.

Conflit foncier Cameroun : quand la loi se tait et la violence parle

Depuis huit ans, la famille Benyomo cultive sereinement ses quatre hectares de cacao dans le village Goloulou. Mais tout a basculé lorsqu’un certain Nkoussa Armand Noël est venu réclamer la propriété. Malgré un bornage validé par les autorités locales, ce dernier a effectué un second bornage, jugé « clandestin » par le cadastre.

Les recours en justice se sont multipliés : huit procédures, toutes restées lettre morte. « On a crié, supplié, mais la justice fait la sourde oreille », témoigne Rodrigue, fils de la victime. Entre menaces, intimidations et violences physiques, le quotidien de la famille est devenu insoutenable.

Témoignages bouleversants : un père entre la vie et la mort

Le 23 août au matin, la tension a atteint son paroxysme. La famille surprend des hommes en train de récolter le cacao. La réaction est brutale : un groupe armé de machettes, lances et gourdins débarque. Le père, Benyomo Ebengué, est sauvagement frappé : deux bras et deux jambes brisés, crâne ouvert. Sa fille a la côte percée, son fils sombre dans le coma après un coup de machette. « Le sang coulait partout, on croyait que papa allait mourir sur place », confie en larmes un voisin, encore sous le choc.

La moto familiale a été détruite, les régimes de plantains coupés, la maison menacée d’incendie. Un acharnement insoutenable. Et derrière ce chaos, un nom revient avec insistance : ARMAND FIDELE BENGONO, accusé par les villageois d’avoir couvert ce bornage frauduleux et d’alimenter le conflit.

Silence judiciaire et soupçons de corruption

Pourquoi la justice reste-t-elle inerte malgré les multiples plaintes déposées ? Les habitants murmurent une vérité amère : « Ce monsieur utilise l’argent pour tout bloquer », souffle un riverain. La famille, ruinée par les soins médicaux, a même dû quitter l’hôpital militaire faute de moyens. Des opérations chirurgicales vitales restent en attente.

Ce drame met en lumière la fragilité de l’État de droit dans certaines localités, où la corruption et l’influence écrasent les plus pauvres. La question est simple : combien d’autres familles doivent encore saigner pour que le gouvernement agisse ?

👉 Cette affaire illustre une urgence nationale : protéger les petits exploitants contre les abus de pouvoir. La voix des sans-voix doit être entendue. Et vous, pensez-vous que la justice camerounaise saura enfin mettre fin à l’impunité d’Armand Fidèle Bengono ?



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