Le député Yaouba Alhadji est décédé brutalement à 52 ans ce 21 août au Centre hospitalier régional de Ngaoundéré après une courte maladie. L’élu du peuple de Bélel laisse derrière lui un vide immense dans l’Adamaoua où il incarnait l’espoir de toute une génération. Sa disparition soudaine plonge la classe politique camerounaise dans une profonde consternation.
Mort du député Yaouba Alhadji: L’Adamaoua en deuil
Le calme et la tristesse règnent au quartier Mboundjeré depuis jeudi soir. Les visages des membres de famille et amis, on peut lire une douleur profonde. «Il m’a appelé vers 17h pour me dire qu’il ne se sentait pas bien», confie un proche, les yeux embués.
Yaouba Alhadji, fils aîné du député décédé, peine à contenir ses larmes face aux multiples mots de consolation. L’évacuation vers l’hôpital régional de Ngaoundéré n’aura pas suffi. Quelques heures après son admission, le parlementaire rendait l’âme aux environs de 22h.
Le natif de l’arrondissement de Bélél était un monument de la vie politique locale. Militant de l’UNDP avant de rejoindre le RDPC, il s’était lancé en politique dès sa création. Son engagement ne se limitait pas aux hémicycles.
L’agriculture et l’élevage, ses combats de toujours
Dans sa vie, le défunt a touché à presque tout, de l’élevage à l’agriculture. C’est un homme polyvalent qui nous quitte, un vrai fils du terroir.
Bello Bouba Maigari et sa délégation se sont rendus au domicile du disparu dans la matinée du 23 août pour apporter leur soutien à la famille éplorée. Le président national de l’UNDP devait initialement tenir un meeting, mais les circonstances ont transformé ce déplacement en visite de condoléances.
Le député Yaouba Alhadji est mort à seulement 52 ans, laissant derrière lui l’image d’un homme dévoué à sa communauté. Son premier mandat de député aura été son dernier, interrompu brutalement par la maladie.
L’Adamaoua perd un de ses fils les plus engagés. La cérémonie funèbre a rassemblé une foule nombreuse venue rendre un dernier hommage à celui qui incarnait l’espoir de développement pour Bélél.
Qui reprendra le flambeau de ce défenseur infatigable du monde rural?