Le journaliste Sam Séverin Ango vient de lâcher une bombe sur le plateau de l’émission Le Club sur Bnews1. Sa déclaration fracassante sur Samuel Eto’o fait déjà trembler les couloirs du ministère des Sports : « Samuel Eto’o est immortel. Ceux qui sont au ministère des Sports ne seront plus là après l’élection présidentielle ». Une sortie qui relance le débat sur l’avenir du football camerounais et ses enjeux politiques.
« Samuel Eto’o immortel » : quand le journalisme se fait prophétique
Sam Séverin Ango n’y est pas allé par quatre chemins lors de son passage télévisé. Face aux caméras, ce vétéran du journalisme sportif camerounais a tenu à rappeler que l’ancien capitaine des Lions Indomptables transcende les querelles institutionnelles.
« On peut critiquer sa gestion à la FECAFOOT, mais on ne peut pas effacer son héritage », confie un proche du milieu footballistique de Yaoundé. Les tensions entre la Fédération Camerounaise de Football et le ministère des Sports atteignent des sommets inédits depuis plusieurs mois.
Pour le journaliste de renom, cette immortalité d’Eto’o ne relève pas du mythe mais d’une réalité sociologique profonde. Son parcours exceptionnel – de Douala au Barça en passant par l’Inter Milan – en fait une figure intouchable dans l’imaginaire collectif national.
Les dessous d’une déclaration qui dérange
Cette sortie médiatique intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. Les élections présidentielles approchent et les cartes se redistribuent dans tous les secteurs, y compris le sport.
« Quand Ango parle d’immortalité, il parle de postérité », analyse un observateur politique de Douala. « Eto’o a marqué l’histoire, pas seulement celle du foot ».
La déclaration résonne comme un avertissement direct aux actuels responsables ministériels. Sam Séverin Ango semble suggérer que les fonctions politiques passent, mais que certaines figures restent gravées dans le marbre de l’histoire camerounaise.
Cette prise de position ravive les débats sur l’autonomie du sport face aux ingérences politiques. Le président de la FECAFOOT continue de cristalliser les passions, entre soutiens indéfectibles et critiques acerbes.
Que révèle vraiment cette déclaration sur l’état actuel du football camerounais ?