Le Centre d’Excellence de Mbankomo appartient légalement à l’État camerounais depuis 2017, malgré les tentatives de récupération médiatique orchestrées par le camp Eto’o. Cette infrastructure de 23 hectares, construite grâce aux fonds publics et réhabilitée avec plus de 100 millions FCFA du gouvernement, fait l’objet d’une bataille de communication sans précédent. Les documents officiels révèlent une vérité que certains médias tentent de masquer.
L’affaire remonte à 2010. Issa Hayatou lui-même l’avait confirmé de son vivant : « Ce centre a toujours appartenu au Cameroun, c’était clair dès le départ ». Les archives du ministère des Sports montrent que la cérémonie de rétrocession, présidée par l’ancien Premier ministre Yang Philemon en 2017, a officialisé le transfert.
Pourtant, certains journaux proches du président de la FECAFOOT parlent de « rachat« . Comment l’État peut-il racheter ce qui lui appartient déjà ?
Les chiffres sont têtus. L’État a investi massivement dans la réhabilitation quand l’infrastructure tombait en ruine. Ni la CAF, ni la FECAFOOT n’ont déboursé un franc CFA pour ces travaux d’urgence.
L’Académie nationale de football, créée par décret présidentiel en 2014, devait naturellement récupérer ces installations. « On savait tous que c’était prévu comme ça. Les jeunes ont besoin de ce centre pour leur formation », confie un ancien cadre de la CAF sous couvert d’anonymat.
La propagande médiatique actuelle vise à brouiller les pistes. Mais les faits restent les faits.
Le ministère des Sports dispose de tous les documents légaux prouvant la propriété étatique. La mise à disposition gratuite du terrain, la construction des routes d’accès par le gouvernement, tout est documenté et archivé.
Cette polémique artificielle cache mal les vraies préoccupations : le développement du football camerounais et la formation des jeunes talents. L’ANAFOOT attend depuis des années de pouvoir utiliser pleinement ces installations pour accomplir sa mission.
Le Centre de Mbankomo symbolise aujourd’hui un enjeu de pouvoir plus qu’une infrastructure sportive. Mais la loi est claire, les documents sont là. L’État du Cameroun reste le propriétaire légitime de ce patrimoine national.
Pensez-vous que le Centre devrait revenir à l’ANAFOOT pour la formation des jeunes ?