
Le 14 août, le deuxième atelier national sur les pratiques anormales dans le secteur des transports s’est tenu à Bangui, en République Centrafricaine, sous la présidence du ministère des Transports et de l’Aviation civile.
Les objectifs spécifiques de cet atelier étaient de présenter l’évolution du projet et ses résultats, examiner les résultats des premier et second trimestres 2024 ainsi que les tendances actuelles, examiner les pistes d’extension et/ou de mise en place de l’ORT, examiner les recommandations et sensibiliser les acteurs nationaux des corridors sur les objectifs et les enjeux du projet.
L’événement a permis aux participants de discuter des entraves à la libre circulation des personnes et des biens dans les corridors de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Selon Francial LIBENGUE, Commissaire à la CEMAC, les transports en zone CEMAC sont les plus coûteux, ce qui a un impact sur le coût et la durée du transport. L’objectif ultime du projet est de fournir des données pertinentes et spécifiques pour susciter des réformes permettant d’améliorer sensiblement la fluidité du trafic.
Les corridors Douala-Bangui et Douala-N’Djamena ont été au centre des discussions. Les défis à relever incluent la réduction des coûts et des temps de transport, l’amélioration de la fluidité du trafic et la lutte contre les pratiques anormales et les paiements illicites.
Le projet OPA-AC, financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’Institut Sous-Régional de la Statistique et de l’Économie Appliquée (ISSEA), vise à identifier et à lutter contre les pratiques anormales qui entravent la fluidité du trafic dans la sous-région.