Grégoire Owona et Monseigneur Kleda ► Lettre choc !


Grégoire Owona et Monseigneur Kleda au cœur d’une polémique religieuse et politique avec une lettre ouverte publique en réponse à la lettre pastorale du 8 août 2025. Le responsable politique et paroissien de Japoma conteste frontalement les accusations portées contre le régime par l’évêque de Douala. Cette sortie publique révèle les tensions profondes entre une partie du clergé catholique et les autorités politiques camerounaises. Un échange qui illustre parfaitement les divisions de la société camerounaise à l’approche de la présidentielle d’octobre.

Réponse directe : Le paroissien conteste accusations évêque

Les échanges entre Grégoire Owona et Monseigneur Kleda prennent une tournure publique avec cette lettre ouverte sans détour. « Je constate avec une grande amertume que beaucoup de choses que vous attribuez au Régime ne sont pas justes », écrit-il directement au prélat.

Le responsable politique revendique sa qualité de « fidèle et paroissien » tout en contestant les positions de son évêque. Cette posture inhabituelle d’un laïc défiant publiquement son autorité religieuse fait déjà couler beaucoup d’encre.

« Je constate qu’un nombre important de vos accusés sont des fervents catholiques », argue Grégoire Owona pour relativiser les critiques ecclésiastiques. Cette défense du gouvernement vise à décrédibiliser la position morale de l’Église.

La référence aux « 2000 ans » d’histoire de l’Église pour justifier la persistance de problèmes sociaux témoigne d’une stratégie argumentative audacieuse. Cette approche historique vise à relativiser les responsabilités du pouvoir actuel.

Position politique assumée : vote Paul Biya revendiqué

Le débat entre Grégoire Owona et Monseigneur Kleda se conclut par une prise de position électorale claire. « Je choisis la voie de la sagesse, de la tempérance et de la conviction : je voterai donc Paul Biya ! », affirme Grégoire Owona sans ambiguïté.

Cette déclaration publique d’intention de vote s’adresse directement à l’autorité religieuse contestataire. « Il me semble être le seul à garantir la paix, la sécurité et les bonnes évolutions à notre pays », justifie le responsable politique.

L’argument sécuritaire constitue l’axe principal de cette défense du président sortant. Cette rhétorique de la stabilité vise à contrer les critiques morales portées par le clergé catholique.

La formule « les camerounais savent faire et ils le feront bien » témoigne d’une confiance affichée dans le choix populaire. Cette approche démocratique contraste avec les préoccupations exprimées par certains évêques.

Cette controverse entre Grégoire Owona et Monseigneur Kleda révèle les clivages profonds traversant la société camerounaise. L’opposition entre logique politique et magistère moral interroge sur le rôle de l’Église dans le débat démocratique.

Cette polémique publique influencera-t-elle les positions futures du clergé catholique camerounais ?



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