Crédit scolaire au Cameroun connaît une forte demande ce lundi 12 août 2025 dans les établissements bancaires de Yaoundé avec des parents massés dès 10h à l’Hippodrome. Cette ruée vers les guichets témoigne de la pression financière exercée par la rentrée académique 2025-2026 sur les familles camerounaises. Plusieurs institutions financières adaptent leurs offres pour accompagner cette demande saisonnière récurrente. Une mobilisation du secteur bancaire qui révèle l’ampleur des besoins de financement éducatif au Cameroun.
Forte affluence : banques débordées par la demande
L’engouement pour le Crédit scolaire au Cameroun se matérialise par des files d’attente impressionnantes dans les agences bancaires. « Pendant que certains remplissent les fiches d’inscription, d’autres passent à tour de rôle devant l’un des cinq gestionnaires qui reçoivent les dossiers », observe un témoin présent à l’Hippodrome.
Les établissements financiers comme Afriland First Bank ont anticipé cette période en renforçant leurs équipes dédiées. « Le nombre important des demandes nécessite un traitement accéléré pour que cette catégorie de clients ne perde pas trop de temps dans les rangs », explique un responsable bancaire.
Cette organisation particulière révèle l’adaptation des banques face à l’afflux saisonnier. Les délais de traitement oscillent entre 24h et 48h selon les institutions, avec des équipes spécialement formées pour ces dossiers spécifiques.
La demande couvre des montants variés selon les établissements visés. « Contrairement à d’autres banques, les clients qui ont déjà des crédits à long terme en cours de bénéficier du crédit scolaire », précise un agent commercial interrogé sur place.
Conditions attractives : taux préférentiels période limitée
Les établissements bancaires rivalisent d’offres pour capter cette clientèle du crédit scolaire Cameroun. « Plus loin au quartier Mvog-Mbi, Songe N., parent d’élève vient d’obtenir un crédit scolaire de 200 000 F à Fiscasso depuis trois jours », témoigne un habitant du secteur.
Afriland First Bank propose notamment des conditions compétitives avec un taux d’intérêt préférentiel pour cette période. Le montant de crédit dépend à 100% du salaire du demandeur, avec des plafonds pouvant atteindre plusieurs millions selon les profils.
« Au Cameroun, le taux d’intérêt pour les prêts scolaires oscille entre 10 et 12% selon les établissements financiers », révèle une étude récente du secteur. Cette harmonisation relative facilite les comparaisons entre institutions.
Certaines banques exigent un apport personnel minimal de 10% pour un crédit scolaire allant de 200 000 F à 10 millions de F remboursables sur 11 mois. Ces conditions s’adaptent aux cycles académiques pour alléger la charge des familles.
Cette mobilisation bancaire saura-t-elle répondre efficacement aux besoins croissants de financement éducatif ?