Bulletins de vote camerounais font l’objet d’un processus d’enregistrement accéléré avec 2 spécimens déjà confirmés par Elecam pour la présidentielle 2025. Les partis politiques se rendent massivement au siège d’Election Cameroon à Yaoundé pour valider leurs sigles, logos et couleurs avant le 11 août. Cette course contre la montre révèle l’intensité des préparatifs pour le scrutin du 12 octobre 2025. Un processus crucial qui déterminera l’aspect visuel de l’élection présidentielle à venir.
Validation express : RDPC et UMS en tête de file
Les premiers bulletins de vote validés concernent le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) et l’Union des mouvements socialistes (UMS). « Ces deux partis politiques ont confirmé leurs sigles, logos et couleurs », précise un responsable d’Elecam joint hier.
Cette validation anticipée témoigne de l’organisation rodée de ces formations politiques. Le processus exige une documentation complète incluant procès-verbaux, feuilles de pointage, et listes électorales selon l’article 122 de la loi électorale.
« Hormis les anciens partis politiques avec qui nous avons déjà travaillé, les nouveaux candidats doivent venir confirmer leurs couleurs », explique le Directeur général des Elections. Cette procédure vise à éviter tout contentieux ultérieur.
La direction générale d’Elecam insiste sur le respect des délais. « L’autre étape à la direction générale d’Elecam, à l’antenne nationale d’Elecam concerne la supervision des élections », ajoute un cadre de l’institution.
Matériel électoral : logistique complexe en cours
La fabrication des bulletins de vote nécessite une coordination minutieuse entre tous les acteurs. Chaque bulletin doit porter les informations spécifiques : noms, profession, domicile, date et lieu de naissance des candidats.
« Il faut que tout soit parfait pour permettre à chaque candidat d’être responsable de son choix », confie une source proche du processus. Cette exigence qualitative ne souffre aucun compromis à quelques semaines du scrutin.
Le délai du 11 août prochain s’impose comme une échéance cruciale. Les mandataires disposent encore de quelques jours pour finaliser leurs dossiers avant la production massive.
Cette logistique électorale mobilise des moyens considérables sur l’ensemble du territoire national. Plus de 32 000 bureaux de vote identifiés attendent la livraison du matériel et des documents réglementaires.
Le processus d’enregistrement des bulletins de vote illustre la complexité technique d’une élection présidentielle. Chaque détail compte pour garantir la transparence du processus démocratique camerounais.
Cette validation précoce annonce-t-elle une campagne électorale particulièrement disputée ?