Destruction cartes électeurs filmée sur les réseaux sociaux provoque l’indignation des experts en démocratie camerounaise. Des vidéos virales montrent des citoyens vandalisant volontairement leurs cartes d’électeurs en vue de la présidentielle d’octobre 2025. Le Pr. Manassé Aboya Endong du Groupe de recherche sur le parlementarisme et la démocratie en Afrique (Grepda) dénonce cet « acte antipatriotique ». Une tendance inquiétante qui interroge sur l’engagement citoyen à l’approche du scrutin présidentiel.
Expert analyse : abstentionnisme déguisé et conséquences graves
Le Pr. Manassé Aboya Endong qualifie la destruction cartes électeurs d’« autre forme d’abstentionnisme » particulièrement préoccupante. « La destruction des cartes d’électeurs est une autre forme d’abstentionnisme », martèle cet expert en démocratie joint hier matin.
Cette pratique virale sur les plateformes numériques révèle une désaffection politique inquiétante. Les images montrent des citoyens déchirant méthodiquement leurs cartes dans un geste de protestation radical.
« C’est un acte antipatriotique qui compromet les fondements de notre démocratie », ajoute le chercheur du Grepda avec une émotion palpable. Cette analyse souligne la gravité du phénomène pour la stabilité institutionnelle.
Les conséquences juridiques de tels actes restent floues, mais l’impact symbolique s’avère considérable. Cette destruction cartes électeurs alimente les débats sur la participation citoyenne et l’engagement démocratique.
Phénomène viral : réseaux sociaux et contestation politique
La prolifération de ces contenus sur les plateformes digitales amplifie le phénomène de destruction cartes électeurs. Les réseaux sociaux deviennent le théâtre d’une contestation politique inédite au Cameroun.
Cette tendance révèle une fracture générationnelle dans l’approche de l’engagement citoyen. Les jeunes utilisent ces plateformes pour exprimer leur désenchantement politique de manière spectaculaire.
« Nous assistons à une instrumentalisation des outils numériques à des fins de protestation », observe un analyste des médias sociaux. Cette mutation des formes de contestation questionne les autorités électorales.
L’impact sur la participation électorale d’octobre 2025 reste difficile à évaluer. Cette destruction cartes électeurs pourrait-elle influencer significativement le taux de participation au scrutin présidentiel ?
Les autorités compétentes n’ont pas encore réagi officiellement à ce phénomène émergent. Cette absence de réponse institutionnelle alimente davantage les interrogations sur la portée réelle de ces actes symboliques.