Mochi Johnson Malafa ► Préfet Vallée-du-Ntem !


Mochi Johnson Malafa installé comme nouveau préfet de la Vallée-du-Ntem le 30 juillet 2025 par le gouverneur du Sud Félix Nguele Nguele. Ce diplomé de l’École nationale d’administration depuis 2004 hérite d’un défi majeur : maintenir la paix et les relations harmonieuses avec les pays voisins. Sa mission stratégique dans cette zone frontalière avec le Gabon et la Guinée équatoriale s’annonce cruciale. Une nomination qui intervient à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre.

Expérience solide : parcours administratif remarquable

Mochi Johnson Malafa apporte une expérience administrative de terrain particulièrement appréciée. « L’expérience acquise dans préfectorale sera un atout pour Mochi Johnson Malafa », souligne l’analyse officielle de sa nomination.

Son parcours professionnel révèle une progression constante depuis sa sortie de l’ENAM en 2004. Il a notamment occupé « divers postes administratifs, notamment celui de sous-préfet de l’arrondissement de Manfe ».

Cette formation terrain s’est enrichie par son passage comme « inspecteur général dans les services du gouverneur du Nord Ouest ». Cette expérience dans une région complexe constitue un atout précieux pour son nouveau défi.

Avant sa nomination, il officiait comme « adjoint au préfet de Ngoko », poste qui lui a permis de maîtriser les enjeux transfrontaliers. Cette expertise s’avère cruciale pour la Vallée-du-Ntem.

Défis transfrontaliers : cohésion sociale et développement

Le gouverneur Félix Nguele Nguele a présenté les enjeux stratégiques lors de l’installation. « Il s’agit de la préservation de la sécurité et de la cohésion sociale » dans ce département frontalier sensible.

Mochi Johnson Malafa devra « également surveiller le bon fonctionnement du barrage hydroélectrique de Memve’ele ». Cette infrastructure stratégique nécessite une attention permanente pour l’approvisionnement énergétique national.

Les « relations harmonieuses avec les pays voisins tels la Guinée équatoriale et le Gabon » constituent sa priorité absolue. Cette diplomatie de proximité exige doigté et expertise dans les rapports bilatéraux.

Sa « prise de commandement survient à 8 mois avant l’élection présidentielle du 12 octobre prochain ». Cette temporalité ajoute une dimension électorale à ses responsabilités sécuritaires.

La Vallée-du-Ntem bénéficie désormais d’un administrateur expérimenté face aux défis transfrontaliers. Son travail durant « 6 ans dans l’Océan » témoigne de sa capacité d’adaptation aux contextes complexes.

Cette nomination stratégique saura-t-elle relever les défis du vivre-ensemble dans cette zone frontalière ?



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