Lydienne TABA ► Sous-préfet condamné 10 ans justice


Lydienne TABA obtient enfin justice avec la condamnation définitive de son assassin Franck Derlin EYONO EBANGA à 10 ans de prison ferme et 45 millions FCFA d’amendes. La cour d’appel du Sud a rendu ce verdict le 31 juillet 2025, près de 5 ans après le meurtre de la jeune femme de 23 ans par l’ancien sous-préfet de Lokoundje. Cette décision judiciaire met fin à une affaire qui avait ému tout le Cameroun, révélant les dérives de certains responsables administratifs. Un dénouement qui redonne espoir aux familles de victimes dans leur quête de justice.

Lydienne TABA : Justice rendue après 5 ans de combat

L’affaire Lydienne TABA trouve enfin son épilogue judiciaire avec cette condamnation historique. La jeune femme de 23 ans avait été tuée par balle dans la nuit du 24 au 25 juillet 2020 au domicile du sous-préfet à Kribi.

Franck Derlin EYONO EBANGA, alors âgé de 30 ans, avait initialement déclaré que le coup de feu était un accident de manipulation de son arme. Mais l’enquête avait révélé une tout autre réalité, l’affaire étant requalifiée de meurtre à assassinat.

La victime était enceinte au moment de sa mort, aggravant encore la gravité de ce crime qui avait choqué l’opinion publique camerounaise. «Cette condamnation rend enfin justice à notre fille», confie un proche de la famille joint hier soir, les larmes aux yeux.

Condamnation historique : 45 millions FCFA de dommages

La cour d’appel du Sud a prononcé une sentence exemplaire contre l’ancien sous-préfet. Franck Derlin EYONO EBANGA purge actuellement sa peine de 10 ans de prison ferme, assortie de 45 millions de francs CFA de dommages et intérêts.

Cette condamnation intervient après un long combat judiciaire mené par la famille de Lydienne TABA, représentée notamment par Maître Dominique Fousse. L’avocat avait plaidé avec acharnement pour que justice soit rendue à la jeune femme.

Dans une touchante reconnaissance posthume, Lydienne TABA avait obtenu son diplôme BTS à titre posthume, témoignage de ses ambitions brisées par ce drame.

Le procès, qui avait débuté le 6 mars 2024 après 4 années d’instruction, aura finalement abouti à cette condamnation qui fait jurisprudence dans les affaires impliquant des responsables administratifs.

Cette affaire criminelle camerounaise restera dans les annales comme un symbole de la lutte contre l’impunité, prouvant qu’aucun statut ne peut protéger de la justice quand elle finit par triompher.

Cette condamnation encouragera-t-elle d’autres victimes à poursuivre leur quête de justice ?



Source link

View Kamer

FREE
VIEW