James Mouangue Kobila ►Justice Harcèlement Sexuel


James Mouangue Kobila, président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, comparaît pour harcèlement sexuel devant le tribunal de grande instance du Mfoundi le 31 juillet 2025. Accusé par son ancienne collaboratrice Judith Kouobou Tsemo, le dirigeant de la CDHC fait face à une double procédure judiciaire après sa condamnation récente pour licenciement abusif. Cette affaire sensible ébranle l’institution des droits humains camerounaise, alors que la société civile réclame déjà sa démission. Un scandale qui jette une ombre sur la crédibilité de l’organisme chargé de protéger les droits fondamentaux.

James Mouangue Kobila : Double condamnation 7 Millions

James Mouangue Kobila traverse une période judiciaire particulièrement difficile. Après sa condamnation pour licenciement abusif le 28 juillet dernier, obligeant la CDHC à verser près de 7 millions de francs CFA à Judith Kouobou Tsemo, le président fait désormais face à une accusation de harcèlement sexuel.

Cette double procédure vise le dirigeant à la tête de la Commission des Droits de l’Homme depuis 2021. La plaignante, ex-employée de l’institution, accumule les griefs contre son ancien patron dans un dossier qui prend des proportions considérables.

L’audience du 31 juillet a été marquée par des tensions palpables, le président de la CDHC interrogeant directement Judith Tsemo lors du contre-interrogatoire avec des centaines de questions.

Manœuvres dilatoires : « Prise en otage » procédurale

L’accusatrice a dénoncé cette stratégie comme une «prise en otage» procédurale, refusant finalement de répondre aux questions de James Mouangue Kobila. Cette attitude a exaspéré la défense de la plaignante.

Les avocats de Judith Tsemo accusent le président de la CDHC de manœuvres dilatoires, visant à retarder indéfiniment le verdict. De son côté, l’accusé rejette toute tentative d’obstruction et affirme vouloir simplement défendre ses droits face à des accusations qu’il qualifie d’infondées.

«Cette situation ternit gravement l’image de notre institution», confie un observateur des droits humains sous couvert d’anonymat.

L’affaire James Mouangue Kobila a été renvoyée au 5 août prochain, prolongeant l’incertitude autour de cette institution cruciale pour la protection des droits fondamentaux.

Certains acteurs de la société civile appellent déjà à la démission du professeur, estimant que sa position est devenue intenable face à ces accusations graves.

Cette crise contraindra-t-elle James Mouangue Kobila à démissionner ?



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