Le recrutement BIR dans la région de l’Est révèle des résultats saisissants avec 300 candidats retenus sur 785 postulants après des épreuves physiques d’une intensité redoutable. Cette sélection drastique s’inscrit dans le cadre du recrutement spécial de 1 800 commandos du Bataillon d’Intervention Rapide, marquant une étape cruciale pour renforcer les capacités militaires camerounaises. La présence du Gouverneur de l’Est et de son état-major souligne l’importance stratégique de cette opération dans la « région du soleil levant ». Des épreuves qui ont séparé le bon grain de l’ivraie.
Recrutement BIR : Épreuves physiques redoutables
Les 785 candidats originaires de la région de l’Est ont affronté un parcours du combattant particulièrement exigeant. Le processus impose une course de 20 km avec une charge de 20 kg, suivie immédiatement d’une autre course de 10 km sans charge.
Cette sélection impitoyable reflète la volonté des autorités de recruter uniquement des éléments robustes et déterminés pour intégrer l’élite militaire camerounaise. Seuls les candidats ayant reçu des maillots à l’issue de ces épreuves peuvent poursuivre le processus.
«La rigueur de cette phase témoigne de notre exigence pour former des commandos d’excellence», confie un responsable militaire présent sur le terrain, le visage marqué par la poussière du parcours d’entraînement.
Processus rigoureux : 2 317 candidats au centre
Le recrutement BIR débute par des examens médicaux préliminaires au camp de la garde présidentielle à Obili-Yaoundé depuis le 16 juillet 2025. Dans la région du Centre, 2 317 candidats se sont présentés sur les 2 425 attendus.
Les vérifications incluent méticuleusement les pièces d’identité, les bordereaux de réception et le reçu de paiement Express Union de 5 000 FCFA. L’examen médical comprend des tests de vue, auditifs, de pression artérielle et des examens physiques complets.
Les candidats doivent respecter des conditions strictes : concourir uniquement dans leur région d’origine, présenter des diplômes authentiques sous peine de poursuites judiciaires, et s’engager à ne pas se marier avant trois années de service effectif.
Cette politique du recrutement BIR vise à garantir l’engagement total des nouvelles recrues dans leurs missions de sécurité nationale.
Le taux de réussite de 38% dans l’Est démontre la sélectivité extrême du processus, reflétant les standards élevés requis pour intégrer cette unité d’élite des forces armées camerounaises. Seuls les candidats les plus qualifiés et compétents sont sélectionnés pour le rôle prestigieux de commandos.
Ces critères drastiques du recrutement BIR produiront-ils l’élite militaire attendue ?