View Kamer

Chef Foto Sous-Préfet ► 15 Ans double fonction


Chef Foto sous-préfet Cameroun : Sa Majesté Momo Soffack Guy Bertrand poursuit son parcours avec sa nomination à Ngambe Tikar. Depuis 2010, ce roi des Foto-Dschang cumule chefferie traditionnelle et administration territoriale.

15 années d’expérience n’ont pas résolu le dilemme fondamental : comment servir efficacement ses sujets de Foto tout en dirigeant des arrondissements distants ? Cette question persiste avec son nouveau poste à Ngambe Tikar.

Parcours administratif : 6e poste de Sous-Préfet

Momo Soffack Guy Bertrand totalise désormais six postes de sous-préfet dans sa carrière. Bafoussam 2e, Eséka, Djebem, Mombo et maintenant Ngambe Tikar jalonnent son parcours administratif.

« Il est à son troisième poste de sous-préfet, après Bafoussam 2e, Eséka », rapportait déjà Sinotables en 2021 lors de son installation à Djebem.

Cette mobilité géographique constante éloigne régulièrement le chef traditionnel de sa base de Foto-Dschang. Ses sujets doivent s’adapter aux absences répétées de leur roi pour cause de service administratif.

L’administrateur civil principal, né le 19 mars 1971 à Dschang, a été formé à l’ENAM en 1999. Il était déjà sous-préfet de Bafoussam 2e avant son intronisation comme roi des Foto le 12 juin 2010.

Double loyauté : Dilemme persistant non résolu

Depuis 15 ans, le roi des Foto navigue entre obligations traditionnelles et missions administratives. Chef de 1er degré, « la plus haute hiérarchie de chef traditionnel au Cameroun », il doit « assumer le rôle de gardien des objets cultuels et culturels du royaume ».

Parallèlement, ses fonctions de sous-préfet l’obligent à résider dans des arrondissements éloignés de Dschang. Mombo (Littoral), Djebem (Koung-Khi) et maintenant Ngambe Tikar nécessitent sa présence permanente.

« Il promeut le rassemblement des sujets du royaume ». Comment organiser ces rassemblements depuis Ngambe Tikar ?

Les controverses de Djebem, où il fut accusé de « fauteur de troubles » dans l’affaire de la chefferie de Famla II, illustrent les conflits d’intérêts potentiels.

Le gouverneur de l’Ouest avait dû intervenir pour « éviter au village Famla II de sombrer dans le chaos » selon les sources consultées.



Source link

View Kamer

FREE
VIEW