Nominations préfets ► Fils ministres nommés


Nominations préfets Cameroun : Paul Biya nomme plusieurs fils et filles de dignitaires du régime. 5 enfants de ministres obtiennent des postes stratégiques dans l’administration territoriale.

Cette vague de nominations révèle une « stratégie de renouvellement du système » selon les observateurs politiques. Les familles du pouvoir consolident leur emprise sur l’appareil administratif camerounais.

Fils de ministres : Nouvelle génération aux commandes

TAM LIKENG RICHARD MARCEL, fils du ministre des Postes et Télécommunications Limbom LIKENG, devient préfet du département du Mayo-Louti. Cette nomination illustre la transmission familiale du pouvoir administratif.

ETO FAMÉ JUSTIN Hector Daniel, fils de Fame NDONGO (ministre de l’Enseignement Supérieur), accède également au rang de préfet. Il était précédemment sous-préfet de l’arrondissement d’Edéa 1er.

SADI GILLES CHRISTIAN, fils de René SADI (ministre de la Communication), obtient la préfecture du département de Nyong et So’o. Cette nomination renforce l’influence de la famille SADI dans l’administration.

Les nominations touchent aussi la nouvelle génération féminine du régime. BOMBA NKOLO OFILE, fille de l’ancienne ministre Cécile Bomba NKOLO, devient sous-préfète de Monatele.

TCHUENTE TSEMO Liliane Flore, nièce de la ministre de la Recherche Scientifique Madeleine TCHUENTE, accède au poste de secrétaire général des services du gouverneur de l’Est.

Stratégie de perpétuation : Système Biya se renouvelle

Ces nominations s’inscrivent dans une logique de transmission intergénérationnelle du pouvoir. Les enfants de dignitaires investissent progressivement les postes clés de l’administration territoriale.

Cette pratique consolide les réseaux familiaux au sommet de l’État camerounais. Elle garantit la continuité des intérêts des familles dirigeantes au-delà des mandats ministériels.

L’administration territoriale devient ainsi un patrimoine familial transmissible. Cette évolution rappelle les récentes nominations controversées dans l’administration camerounaise qui divisent l’opinion publique.

Ces postes stratégiques permettent de contrôler les territoires et leurs ressources. Ils constituent des tremplins vers des responsabilités nationales plus importantes.

« On appelle ça stratégies de renouvellement d’un système », conclut ironiquement l’analyse de ces nominations familiales de Boris Bertolt.



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