Robert Kona Cabral Libii Cameroun : guerre ouverte au PCRN ! Le fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale lance une offensive judiciaire majeure pour annuler la candidature présidentielle de Cabral Libii. Le tribunal de Mfou autorise ce 22 juillet 2025 une assignation en référé d’urgence contre 27 militants du parti, visant les résolutions du congrès des 23-24 mai 2025 qui ont investi le leader politique.
Cette bataille juridique menace directement la candidature déposée le 17 juillet dernier à ELECAM.
Assignation urgente : 27 militants du PCRN visés
La juridiction de Mfou valide la procédure d’assignation en référé « d’heure en heure » demandée par Robert Kona. Cette procédure d’urgence cible Cabral Libii, Ousmanou Malpetel, Boubakari Massardine, Gouane Wanie Roman Wanfen William et 23 autres militants.
«Le tribunal de première instance de Mfou autorise Robert Kona à assigner en référé d’heure en heure 27 militants du parti», confirme la décision judiciaire rendue ce mardi.
L’objectif : faire annuler les résolutions du congrès de Nkolafamba qui ont légitimé la candidature présidentielle de Cabral Libii pour le scrutin d’octobre 2025.
Guerre judiciaire : bataille historique pour le PCRN
Cette offensive s’inscrit dans un conflit de longue date entre les deux hommes. Depuis le congrès de Guidiguis du 11 mai 2019, Robert Kona multiplie les recours judiciaires pour contester la légitimité de Cabral Libii à la tête du PCRN.
«Restons concentrés sur le défi que nous devons relever le 12 octobre 2025. La désinformation et les petits mensonges isolés ne doivent pas nous distraire», répond Cabral Libii à ses militants.
Les tribunaux de Kaélé et Maroua avaient jusqu’ici donné raison à Cabral Libii, mais Robert Kona persiste dans sa démarche judiciaire. Cette nouvelle procédure à Mfou intervient à un moment crucial, juste après le dépôt de candidature à ELECAM.
La bataille Robert Kona Cabral Libii Cameroun révèle les tensions internes qui secouent le PCRN en pleine campagne présidentielle. Cette guerre judiciaire, relancée par l’assignation de 27 militants au tribunal de Mfou, pourrait compromettre la candidature déposée le 17 juillet et fragiliser l’un des partis d’opposition camerounais à quelques mois du scrutin d’octobre.