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Aspect juridique candidature présidentielle ► 60j !


L’aspect juridique recevabilité candidature présidentielle au Cameroun révèle des mécanismes complexes : selon l’article 125 du Code électoral, le Conseil constitutionnel dispose de 60 jours maximum avant la date du scrutin pour statuer sur l’acceptation ou le rejet d’une candidature présidentielle. Cette procédure légale méconnue du grand public détermine pourtant l’éligibilité définitive des 31 candidats déjà déposés pour l’élection d’octobre 2025.

Cette architecture juridique complexe révèle les enjeux cachés de la validation des candidatures présidentielles.

Procédure constitutionnelle : 60 jours d’examen rigoureux

Le mécanisme juridique de recevabilité suit un calendrier rigoureux établi par le Code électoral camerounais. Après la clôture des dépôts ce lundi 21 juillet à minuit, ELECAM transmet automatiquement les dossiers au Conseil constitutionnel.

«Si un candidat est déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel, l’article 128 admet notamment qu’il peut être remplacé par un autre candidat proposé par le même parti», précise l’analyse juridique du processus électoral selon la juriste Sonia Omboudou.

Cette disposition légale permet un remplacement dans un délai strict, évitant la disqualification définitive d’une formation politique. La notification de rejet doit impérativement intervenir dans les délais légaux pour permettre cette substitution cruciale.

Disparités juridiques : candidats partis versus indépendants

L’article 127 du Code électoral établit une différence fondamentale entre les types de candidatures. Les candidats investis par des partis bénéficient de protections juridiques supérieures aux indépendants.

«Les contestations relatives au rejet ou à l’acceptation des candidatures, à la couleur, au sigle des candidats indépendants par contre ne peuvent être remplacées», souligne cette asymétrie juridique significative.

Cette disparité crée un déséquilibre structurel dans la procédure électorale, favorisant institutionnellement les candidats de formations politiques reconnues au détriment des postulants indépendants.

L’aspect juridique recevabilité candidature présidentielle au Cameroun obéit à des règles constitutionnelles précises qui détermineront l’éligibilité définitive des 31 postulants. Cette procédure légale de 60 jours maximum devant le Conseil constitutionnel, méconnue du public, s’avère juridiquement déterminante pour la configuration finale de la course présidentielle d’octobre 2025.

Ces règles juridiques réduiront-elles significativement le nombre final de candidats validés ?



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