CSTAR Cameroun Kribi lance une infrastructure pétrolière révolutionnaire avec la construction d’une raffinerie et de dépôts de stockage stratégiques. Ce projet de 141,541 milliards FCFA transforme radicalement l’autonomie énergétique nationale face à une demande de 1,9 million de tonnes métriques annuelles. Le consortium RCG répond enfin au défi du renforcement des capacités de stockage stratégique du pays.
Déficit critique : stockage actuel insuffisant pour 30 jours
La capacité actuelle de stockage des hydrocarbures au Cameroun plafonne à 275.000m3, largement insuffisante pour couvrir les stocks de sécurité. Les normes internationales exigent un équivalent de 30 jours de consommation nationale pour garantir la sécurité énergétique.
Le Cameroun produit quotidiennement 60.000 barils de pétrole brut selon les données de la SNH. Cette production reste cependant inadéquate face aux besoins nationaux croissants en produits pétroliers raffinés.
Le projet CSTAR Cameroun Kribi vise une capacité de raffinage de 30.000 barils par jour. Cette infrastructure stratégique réduira significativement la dépendance aux importations de carburants transformés.
Financement innovant : 250 millions USD mobilisés
Le financement de l’infrastructure CSTAR s’élève à 250 millions USD provenant des exportations de carburants marins. Cette approche novatrice utilise les revenus pétroliers existants pour développer de nouvelles capacités.
Le montage financier prévoit 40% de fonds propres et 60% de dette internationale. La BGFI Bank pilote cette opération de financement complexe avec des partenaires internationaux.
Le tank de Kribi disposera d’une capacité extensible de 250.000 à 300.000m3. Cette flexibilité permet d’adapter les capacités aux évolutions futures de la demande énergétique nationale.
Le partenariat entre la SNH, Tradex, Ariana Energy et le consortium RCG concrétise cette ambition industrielle. L’emplacement stratégique près du port de Kribi facilite les opérations logistiques.
Cette révolution énergétique positionnera-t-elle le Cameroun comme hub pétrolier sous-régional ?
