Le Grand Prix Chantal Biya au Cameroun fait l’objet d’un report exclusif : la 25e édition se déroulera du 10 au 14 septembre 2025 au lieu du traditionnel mois d’octobre, selon le communiqué officiel de la Fédération camerounaise de cyclisme publié récemment. Cette modification de calendrier intervient après plus de vingt éditions organisées en octobre, marquant une rupture inédite avec les habitudes établies.
Cette décision stratégique transforme radicalement le paysage cycliste international africain.
Calendrier modifié : septembre remplace octobre
La Fédération camerounaise de cyclisme justifie ce changement par des considérations liées aux intérêts socio-politiques nationaux. Cette réorganisation temporelle place désormais le Grand Prix Chantal Biya en septembre, créant une nouvelle dynamique dans le calendrier cycliste continental.
«Le rendez-vous était traditionnellement calé en octobre depuis plus de vingt éditions», rappelle l’historique de cette compétition emblématique du cyclisme africain.
Cette modification intervient également dans la continuité de la défense des intérêts du cyclisme camerounais sur la scène internationale. L’événement conserve son statut de grand-messe du sport à deux roues en Afrique centrale.
Impact continental : repositionnement stratégique
Ce changement de dates affecte directement le Grand Prix cycliste international d’Angola, traditionnellement organisé en octobre. Pour la première fois depuis onze ans, cet événement angolais doit s’adapter à cette nouvelle programmation camerounaise.
La 25e édition du Grand Prix Chantal Biya bénéficie ainsi d’une substitution faîtière mondiale du cyclisme, renforçant son attractivité internationale.
Cette réorganisation témoigne de l’influence croissante du Cameroun dans le cyclisme africain et de sa capacité à redéfinir les standards continentaux.
Le report du Grand Prix Chantal Biya au Cameroun écrit une nouvelle page de son histoire avec cette édition de septembre 2025. Cette décision audacieuse de la Fédération camerounaise de cyclisme repositionne stratégiquement l’événement tout en consolidant son leadership continental dans la discipline.
Cette innovation calendaire renforcera-t-elle l’attractivité du cyclisme camerounais ?
