Sexe disparu à Bafoussam – Un employé du port de Douala, père de 5 enfants, lynché à mort au marché suite à de fausses accusations de vol mystique d’organes génitaux. Cette tragédie illustre la persistance des superstitions meurtrières dans l’Ouest-Cameroun, contrastant avec Yaoundé et Douala où ces phénomènes ont disparu grâce à la répression judiciaire. L’inaction sécuritaire locale favorise ces drames évitables.
Tragédie au marché : innocent tué pour « vol mystique »
Le lynchage pour sexe disparu à Bafoussam s’est produit alors que la victime effectuait tranquillement ses achats au marché central. Employé portuaire de Douala, ce père de famille était venu rendre visite à des proches dans la région de l’Ouest.
Des individus malintentionnés l’ont accusé d’avoir fait «disparaître l’appareil génital d’un homme», déclenchant la fureur d’une foule manipulée. Sans aucune vérification, la justice populaire s’est abattue sur cet innocent, privant cinq enfants de leur père.
Cette accusation relève de pures superstitions car «aucun médecin n’a jamais confirmé qu’un sexe a disparu», soulignent les observateurs. Comment de tels phénomènes seraient-ils d’ailleurs possibles selon la science médicale ?
Bafoussam pointée du doigt pour inaction sécuritaire
L’absence de réaction des services de sécurité lors de ce lynchage mortel interroge profondément. Contrairement à Yaoundé et Douala où «ont été envoyées en prison toutes ces personnes de mauvaise foi ayant conduit à la mort des citoyens», Bafoussam semble laxiste.
Cette différence de traitement explique pourquoi ces phénomènes ont «disparu» dans les grandes métropoles tandis qu’ils persistent dans l’Ouest. L’impunité encourage les fausses accusations et alimente un cercle vicieux de violence.
La responsabilité des autorités locales est engagée car «aucun service de sécurité n’a interpellé un de ces individus qui inventent des histoires». Cette négligence coûte des vies humaines et ternit l’image de la ville.
Quand Bafoussam mettra-t-elle fin à ces drames évitables en sévissant contre les fausses accusations ?
