(Investir au Cameroun) – Selon le Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2026-2028, qui a servi de base au Débat d’orientation budgétaire (DOB) de l’année 2025 à l’Assemblée nationale, les travaux de construction du barrage de Kikot, d’une capacité de production de 500 MW, démarreront au cours de l’année 2027. La mise en service de cette infrastructure énergétique est « envisagée à l’horizon 2033 », précise le document élaboré par le ministère des Finances.
L’entrée en production du barrage de Kikot permettra au Cameroun de porter ses capacités installées à 2719 MW. Selon le gouvernement, cette capacité installée est en effet passée « de 1 529 MW en 2020 à 2 219 MW en 2025 – avec la mise en service du barrage de Nachtigal (420 MW) – marquant une progression significative vers la cible de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (5 000 MW)».
Selon les premières estimations communiquées par la société française EDF, qui porte le projet de Kikot, le coût de ce barrage devrait dépasser le milliard d’euros (soit plus de 650 milliards de FCFA). Les financements devraient être pourvus par la Banque mondiale, à travers la SFI, sa filiale dédiée au financement du secteur privé ; ainsi que par d’autres partenaires financiers.
À terme, le barrage de Kikot deviendra non seulement la plus grosse centrale de production d’électricité du Cameroun, devant Nachtigal, mais aussi « la plus grande infrastructure bas-carbone jamais réalisée dans la sous-région » Afrique centrale, soutient Valérie Levkov, directrice Afrique, Moyen-Orient et Méditerranée orientale du groupe EDF.
BRM
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