Dopage choc au Mont Cameroun ! Usheini Hassan, vainqueur de la Course de l’Espoir 2025, vient d’être déchu de son titre et suspendu 4 ans par l’OCALUDS pour tramadol. L’athlète qui avait empoché 10 millions de FCFA en février dernier se retrouve au centre d’un scandale retentissant qui ébranle l’athlétisme camerounais. Cette sanction exemplaire marque un tournant majeur dans la lutte antidopage au Cameroun et pourrait faire jurisprudence sur le continent africain.
L’affaire Hassan révèle l’ampleur du fléau du dopage dans les sports d’endurance africains.
OCALUDS frappe fort : Tramadol détecté chez Hassan
L’Organisation Camerounaise de Lutte contre le Dopage dans le Sport (OCALUDS) a publié un rapport accablant révélant « un taux anormalement élevé de tramadol dans l’organisme » d’Usheini Hassan lors de la course du Mont Cameroun. Cette substance interdite, classée dopante pour ses effets analgésiques et stimulants, explique la performance hors norme de l’athlète sur le sommet volcanique.
La sanction est tombée comme un couperet : suspension de quatre ans de toute compétition, retrait du titre et confiscation des 10 millions de FCFA de récompense. Une décision que l’OCALUDS assume pleinement pour « envoyer un signal clair à la communauté sportive ».
Des figures du sport camerounais ont exprimé leur consternation face à cette tricherie qui « ternit l’image d’un événement réputé pour son exigence et sa symbolique de dépassement de soi ».
Vers un électrochoc salutaire pour le sport camerounais ?
« Cette affaire doit être un électrochoc », déclare un ancien membre du comité d’organisation. « Il en va de la crédibilité de nos compétitions et de la protection des athlètes propres ». Cette réaction ferme de l’OCALUDS pourrait marquer un tournant dans la lutte antidopage au Cameroun.
L’affaire Hassan soulève des questions cruciales : le dopage gangrène-t-il les sports d’endurance en Afrique ? Les moyens de détection sont-ils suffisants ? Cette sanction exemplaire répond partiellement en montrant la détermination des autorités camerounaises.
La Course du Mont Cameroun, surnommée la Course de l’Espoir et comparée à « un rite initiatique pour les coureurs », devra désormais incarner la probité sportive. Un défi de taille pour préserver la crédibilité de cet événement phare de l’athlétisme africain.
Cette affaire vous incite-t-elle à repenser l’intégrité du sport d’endurance au Cameroun ?