Le refus du professeur Timtchueng de débattre avec Mathias Owona Nguini enflamme les milieux intellectuels camerounais. Cette polémique révèle les fractures profondes au sein de l’élite universitaire nationale. Ateufack Dongmo de l’Université de Dschang livre une analyse cinglante qui bouleverse les codes du débat académique.
Les raisons de ce refus dévoilent une guerre sourde entre intellectuels.
L’analyse explosive d’Ateufack Dongmo sur le débat intellectuel
Le professeur de l’Université de Dschang défend avec véhémence la position de Timtchueng. « Un intellectuel ne débat pas pour avoir raison, il débat pour faire jaillir la lumière de la vérité », martèle-t-il dans sa tribune incendiaire.
Ateufack Dongmo dénonce frontalement les pratiques de certains universitaires camerounais. Il fustige « quelqu’un qui est d’une grande versatilité idéologique et qui parle de tout en expert » qu’il qualifie sans détour d’« imposteur ».
Sa métaphore frappe par sa crudité : « À l’image d’un médecin généraliste qui se permet de contredire un néphrologue sur une pathologie rénale, avec la conviction comique du bricoleur du dimanche qui se prend pour un chirurgien ».
Cette sortie fait écho aux tensions récurrentes entre personnalités académiques au Cameroun, notamment sur les plateaux télévisés.
Owona Nguini dans le viseur des critiques universitaires
L’attaque vise directement les méthodes de débat de Mathias Owona Nguini, régulier des médias camerounais. Ateufack Dongmo l’accuse de « nier même les évidences les plus manifestes » par « ignorance » ou « mauvaise foi ».
« Ce genre de personne ne discute que pour avoir raison », poursuit-il impitoyablement. Cette charge révèle les frustrations de nombreux universitaires face aux débats spectacle qui dominent l’espace médiatique national.
Le professeur de Dschang va plus loin en affirmant qu’« il est parfaitement inutile d’affronter ce genre de personne dans un quelconque débat ». Sa conclusion est sans appel : « Il n’en sort jamais rien d’intéressant ».
Cette polémique illustre les enjeux de crédibilité qui traversent le monde académique camerounais. Elle questionne également les standards du débat public dans un pays où l’expertise véritable peine parfois à percer face au spectacle médiatique.
Cette guerre des intellectuels révèle-t-elle une crise plus profonde de l’université camerounaise ?