Le braquage au Cameroun connaît un coup d’arrêt spectaculaire avec l’arrestation de trois présumés auteurs d’une course-poursuite sanglante à Douala le 13 mai 2025. Ces criminels, appréhendés par la gendarmerie nationale après un échange de coups de feu, étaient armés de pistolets automatiques et opéraient dans les kiosques Orange Money du Littoral. Une intervention qui révèle l’ampleur inquiétante de l’insécurité urbaine dans la capitale économique.
Crime organisé Douala: 1,9 million FCFA récupéré sur les malfaiteurs
Suite à une série de braquages à main armée perpétrés durant deux jours à Douala, le colonel commandant la Légion de gendarmerie du Littoral Jean Pierre Otoulou a mis en place un dispositif de veille renforcé. « Nous avons reçu instruction de rassurer la population », a-t-il déclaré, confirmant la gravité de la situation sécuritaire.
L’opération de mardi 13 mai a permis de capturer deux présumés auteurs et un receleur dans les quartiers Orange Money et Bépanda. Le capitaine Bobodji Bello, commandant la compagnie de gendarmerie de Douala II, a expliqué les circonstances de cette arrestation mouvementée.
Le bilan de cette moto-taximan blessé suite aux coups de feu des braqueurs révèle deux auteurs et un receleur interpellés, deux pistolets automatiques et deux motocyclettes saisies. L’individu mort par balle était soupçonné d’être l’un des meneurs de ce gang particulièrement actif.
Cette action s’est soldée par la récupération d’une somme considérable: plus de 1,9 million FCFA découverts sur l’un des suspects lors de l’interpellation. « Je remercie la gendarmerie pour cette prompte réaction », témoigne une dame, manifestement soulagée par cette intervention des forces de l’ordre.
Le colonel Otoulou a remercié les taxis-men pour leur collaboration et rassuré les populations quant à l’engagement des forces de sécurité pour assurer une sécurité optimale des personnes et des biens.
Ce gang était spécialisé dans l’attaque des kiosques de transfert d’argent, ciblant particulièrement les services Orange Money très fréquentés dans les quartiers populaires de Douala.
La recrudescence du braquage des points de transfert d’argent mobile constitue-t-elle un nouveau défi sécuritaire majeur pour les autorités camerounaises?
