Un infanticide au Cameroun bouleverse la capitale ! Le 10 mai 2025, la population de Yaoundé, particulièrement les habitants du quartier Nkoa-Ekelle, a été témoin d’un drame effroyable. Un enfant de 6 ans, Cameroon Triboy, a été sauvagement poignardé à mort par Nwafo Dagobert, le père d’une fillette avec qui la victime jouait. Ce crime atroce soulève des questions sur la sécurité des enfants dans les quartiers résidentiels. Comment un simple jeu d’enfants a-t-il pu dégénérer en homicide ?
Protection enfance : un conflit entre voisins dégénère en drame sanglant à Yaoundé
Les faits se sont déroulés le samedi 10 mai dans le quartier Nkoa-Ekelle. Selon une source de la Police du 5e Arrondissement, le petit Cameroon Triboy jouait avec Matis Nathaniel Ouandji lorsqu’une dispute a éclaté.
«Nwafo Dagobert, père de la fille décédée, avait eu une querelle avec Paulin Ouandji, père de Matis», révèle notre source policière.
Ce jour-là, l’agresseur est rentré chez lui, a pris un couteau et s’est rendu au domicile des Ouandji où il a trouvé trois enfants regardant la télévision. Sans hésitation, il a attaqué les enfants avec son arme.
Deux des enfants ont réussi à s’échapper, mais le petit Matis a été poignardé au bras gauche et au cou. Les pleurs et cris de Matis Nathaniel ont alerté les voisins qui sont venus au secours de la victime.
Transporté d’urgence à l’Hôpital Militaire de Yaoundé, l’enfant a été déclaré mort à son arrivée suite à une hémorragie massive. Après l’intervention du Conseil d’État, le corps a été scellé et transféré à la morgue de l’hôpital pour les procédures légales.
L’agresseur, Nwafo Dagobert, présenté comme un artiste spécialisé dans le slam et organisateur de concerts, a tenté de fuir mais a été maîtrisé par la population en colère qui voulait se faire justice. Les forces de l’ordre sont intervenues à temps pour le placer en garde à vue.
D’après les témoignages recueillis, Nwafo bénéficie actuellement d’une protection policière car des menaces d’incendie pèsent sur son domicile. L’enquête se poursuit et la police attend que l’agresseur récupère avant de l’interroger.
Les témoins décrivent le suspect comme « très belliqueux » et affirment le craindre. Paulin Ouandji suggère que l’incident aurait été déclenché par une dispute, aggravée par la consommation d’alcool.
Dans un contexte de montée des violences urbaines, ce drame pose la question : nos quartiers sont-ils encore des lieux sûrs pour nos enfants ?
