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Litige foncier Cameroun • SCI-NOFIC contre Tasha Loweh !


Un litige foncier au Cameroun prend une tournure inattendue ! La Société Civile Immobilière NOFIC, par la voix de son représentant légal l’Honorable Albert KOUINCHE, vient de publier un démenti cinglant contre les allégations de Tasha Loweh Lawrence. L’affaire concerne un terrain d’une valeur estimée à plusieurs milliards FCFA et un titre foncier contesté. Que se cache-t-il derrière cette bataille juridique qui secoue le secteur immobilier camerounais ?

Propriété immobilière Cameroun : le tribunal confirme les droits exclusifs de la SCI-NOFIC sur le titre foncier

La Société Civile Immobilière NOFIC ne fait pas dans la dentelle face aux accusations qu’elle juge mensongères. Dans un démenti officiel publié récemment, elle réfute point par point les allégations du sieur Tasha Loweh Lawrence concernant la propriété d’un terrain objet du titre foncier 2278/Mbalmayo.

L’affaire a connu un tournant décisif le 25 octobre 2024 lorsque le Tribunal de Grande Instance de Mbalmayo a rendu un jugement criminel (n°845/CRIM) largement favorable à la société immobilière.

«Déclarer CHEDOU Awal Marie non coupable de faits en écritures publiques et l’acquitter pour non responsabilité des faits», peut-on lire dans le dispositif du jugement, qui précise également : «Le déclarer non coupable d’escroquerie financière et en conséquence l’acquitter».

De surcroît, le tribunal criminel a déclaré irrecevable la demande du sieur Tasha Loweh Lawrence visant le retrait de la circulation et la confiscation de tous les documents relatifs au titre foncier contesté.

Un point crucial soulevé dans le démenti concerne la propriété réelle du terrain. Selon la SCI-MOFIC : «Il ressort de l’acte de vente que la vente entre CHEDOU et KOUINCHE est régulière, valable et ne peut avoir été passée entre un vendeur et un acheteur inexistants».

La société qualifie les arguments de Tasha Loweh Lawrence de «simples allégations dénuées de toute précision», affirmant que ce dernier «n’a jamais été propriétaire de l’immeuble».

Par ailleurs, la Chambre Administrative de la Cour Suprême du Cameroun aurait statué sur la propriété de l’immeuble en délibérant «à l’unanimité des voix des membres et après en avoir délibéré conformément à la loi».

Face à cette situation, l’Honorable Albert KOUINCHE a dénoncé l’avis au public diffusé par Tasha Loweh Lawrence, affirmant que l’immeuble a bien un propriétaire unique : la SCI-NOFIC.

«La Chambre Judiciaire de la Cour Suprême du Cameroun statue sur le pourvoi relevé par Sieur TASHA Loweh Lawrence sur la nullité de la vente passée entre lui et Sieur CHEDOU Awal Marie», précise encore le démenti.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la sécurisation des transactions immobilières au Cameroun et la fiabilité des titres fonciers. Comment de tels litiges pourraient-ils être évités à l’avenir pour rassurer les investisseurs du secteur immobilier ?



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