L’arnaque au Cameroun se sophistique et frappe au cœur de Douala ! Un nouveau cas stupéfiant vient d’être signalé dans le quartier populaire de Ndokoti, où un machinist de 34 ans s’est retrouvé séquestré dans une chambre d’auberge après être tombé dans un piège minutieusement orchestré. Grégoire S.M., employé d’une société brassicole, a vécu une mésaventure rocambolesque qui s’est conclue au poste de police pour possession de fausses coupures. Cette histoire édifiante révèle les mécanismes d’une escroquerie particulièrement élaborée qui sévit actuellement dans la capitale économique.
Faux billets camerounais : les coulisses d’un stratagème imparable
« Tu ne bouges pas ! La fille a haussé le ton. Puis fait une proposition : Si tu es trop pressé, comme tu as déjà téléphoné, tu me laisses un… », relate notre source proche de l’enquête. Ce témoignage expose les rouages d’une machination qui débute par une rencontre apparemment fortuite au « Couloir du sexe », surnom donné à un secteur chaud de Ndokoti où les prestations sont délivrées 24h/24.
L’affaire commence mercredi soir lorsque Grégoire S.M. croise une certaine Odile, 26 ans, qui l’invite à passer la nuit ensemble. Le duo forme rapidement un couple et se rend chez « Rita« , une enseigne réputée du secteur. Après une soirée qui aurait été bien arrosée, le couple se dirige vers le « Couloir« .
C’est au réveil, vers 6h du matin, que le piège se referme. Le client constate qu’il a payé 4000 FCFA pour la prestation et décide d’ajouter 2000 FCFA supplémentaires. Mais un détail crucial attire son attention : les billets de 1000 FCFA qu’il remet à la jeune femme semblent provoquer chez elle un reflexe suspect.
Odile développe soudainement une stratégie d’accusation : elle explique à son client qu’il lui a remis de la fausse monnaie et menace d’appeler la police. Voyant le contrôle lui échapper, Grégoire tente une sortie : « Je dois prendre le service tôt », avance-t-il. « Ne pars pas, ton argent n’est pas bon », rétorque fermement la jeune femme.
La situation dégénère rapidement. Le ton monte des deux côtés, des éclats de voix retentissent, et la jeune femme finit par appeler les forces de l’ordre. Les policiers, arrivés sur place, procèdent à l’arrestation de Grégoire pour détention présumée de faux billets.
Cette affaire n’est malheureusement pas isolée. Selon les autorités, ce mode opératoire, connu sous le nom de « session de service intime« , s’est multiplié ces derniers mois dans les quartiers animés de Douala, ciblant particulièrement les hommes seuls et les travailleurs de nuit.
Les enquêteurs conseillent la plus grande vigilance, notamment la nuit, et recommandent d’éviter les paiements en espèces dans ces contextes à risque.
Avez-vous déjà été confronté à ce type d’arnaque ou connaissez-vous quelqu’un qui en a été victime à Douala ?
