L’américain Robert Francis Prevost a été élu pape sous le nom de Léon XIV ce jeudi, marquant un tournant sans précédent dans l’histoire de l’Église. La fumée blanche s’est échappée de la chapelle Sixtine à 18h03 précises, signalant que les 133 cardinaux réunis en conclave depuis mercredi ont fait leur choix. Ce premier pape américain de l’histoire apporte un vent nouveau pour les 1,4 milliard de catholiques du monde.
Pape Léon XIV : Un profil multilingue qui surprend le monde
Robert Francis Prevost, désormais Léon XIV, maîtrise parfaitement l’italien, l’espagnol et l’anglais, un atout considérable pour diriger une Église universelle. Ses compétences linguistiques reflètent son approche inclusive qui a conquis le collège cardinalice en seulement quatre tours de scrutin.
« Son élection représente une véritable continuité dans le changement », explique un théologien présent au Vatican. « Léon XIV se rapproche idéologiquement du pape François sur des thèmes essentiels comme le soutien aux plus démunis et aux migrants ».
Cette proximité idéologique avec son prédécesseur laisse présager une poursuite des réformes engagées, tout en apportant une sensibilité nord-américaine nouvelle à la tête de l’Église catholique.
Sur la place Saint-Pierre, l’émotion était palpable parmi les milliers de fidèles rassemblés. Les cloches de la basilique ont sonné à toute volée tandis que la foule scandait « Viva il Papa! » à l’annonce faite par le cardinal protodiacre Dominique Mamberti.
Le choix du nom Léon, porté par 13 papes précédents dont plusieurs figures marquantes de l’histoire de l’Église, signale potentiellement une volonté de s’inscrire dans une tradition de réformes et d’ouverture intellectuelle.
Comment cette double identité américaine et hispanophone influencera-t-elle les orientations futures de l’Église catholique mondiale ?
