En pleine tourmente politique au Cameroun, l’écrivaine de renommée internationale Calixte Beyala vient de lancer des accusations d’une gravité exceptionnelle contre Samuel Nvondo Ayolo, Directeur du Cabinet Civil (DCC) de la Présidence. Dans un message vocal devenu viral ces dernières heures, la célèbre auteure « déshabille » littéralement le proche collaborateur du Président Paul Biya, l’accusant de détournement des fonds publics et de comportements inappropriés.
Les accusations fracassantes qui ébranlent Etoudi
Dans cette sortie médiatique sans précédent, Calixte Beyala affirme que le DCC accaparerait les ressources nationales pour son profit personnel. « L’argent du Cameroun appartient à nous tous égaux en droit, comme citoyens. L’argent du Cameroun n’est pas exclusivement réservé à toi, à ta famille, ou à tes copains », déclare-t-elle avec véhémence dans l’enregistrement audio qui circule massivement sur les réseaux sociaux depuis hier.
L’écrivaine, qui a porté haut les couleurs du Cameroun sur la scène internationale littéraire, revendique également sa légitimité à bénéficier des ressources nationales en tant qu’ambassadrice culturelle du pays. « Je mérite des milliards de ce pays. Et c’est normal, c’est l’argent de mes ancêtres », ajoute-t-elle, estimant que sa contribution au rayonnement du Cameroun n’a jamais été suffisamment reconnue ou récompensée.
La lauréate de nombreux prix littéraires dément également les allégations selon lesquelles elle aurait reçu des faveurs financières du DCC, affirmant : « Tu n’as même pas payé un seul billet d’avion. De quel argent parles-tu? »
Ces déclarations explosives interviennent dans un contexte politique déjà tendu, où les questions de gouvernance et de gestion des ressources publiques sont au centre des préoccupations des Camerounais. Les observateurs politiques s’interrogent désormais sur les conséquences potentielles de cette affaire sur l’équilibre fragile du pouvoir à Yaoundé.
Pour l’heure, ni la Présidence ni Samuel Nvondo Ayolo n’ont réagi officiellement à ces graves accusations. Le silence des autorités alimente davantage les spéculations et l’indignation sur les réseaux sociaux.
Que cache réellement cette confrontation entre la célèbre écrivaine et le puissant DCC?
