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Camerounais dans l’armée russe ► 38 morts confirmés !


L’enrôlement des Camerounais dans l’armée russe prend des proportions alarmantes avec déjà plusieurs dizaines de morts confirmés sur le front ukrainien. Ce phénomène, qui touche aussi bien des militaires déserteurs que des étudiants, s’intensifie malgré les récentes mesures gouvernementales. Face à cette tragédie silencieuse qui décime notre jeunesse, une enquête exclusive révèle les mécanismes d’un recrutement aussi massif que meurtrier.

Salaire multiplié par 5 : le piège mortel qui attire nos soldats vers Moscou

Sur le terrain, la réalité est glaçante. En moins d’un an, des dizaines de jeunes Camerounais ont perdu la vie sur les champs de bataille ukrainiens.

« Si tu as le réseau, donne-le nous, nous aussi on part », confiait récemment un militaire camerounais basé à Ngaoundéré, attiré comme tant d’autres par la promesse d’une rémunération cinq fois supérieure à son salaire actuel de 200 000 FCFA (305€).

Ce différentiel de salaire constitue l’argument principal utilisé par les réseaux de recrutement qui agissent jusque dans les rangs de l’armée camerounaise. Selon nos sources, les candidats à l’engagement se voient promettre une prime immédiate d’au moins 1 500€ dès leur arrivée en Russie.

Parmi les victimes figurent des profils variés : Dongmo Kemton Brice, 38 ans, parti en octobre 2023 sans prévenir sa famille, Williams, ancien du BIR depuis 2017, ou encore Derrick Fonou, président des jeunes Fotouni du Cameroun et de la diaspora.

Le cas de Romuald, 20 ans, illustre parfaitement la tragédie. Parti pour étudier à Moscou il y a un mois, il s’est retrouvé en uniforme russe dès son arrivée à l’aéroport, son passeport confisqué, comme quatre autres jeunes Camerounais interpellés avec lui.

Face à l’ampleur du phénomène, le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo a émis le 7 mars 2025 une directive confidentielle instaurant un contrôle renforcé des effectifs militaires et une interdiction stricte de sortie du territoire pour tout personnel sans autorisation officielle.

« La perspective d’une rémunération attractive et d’une prime à la signature du contrat les pousse à s’engager, souvent sans en mesurer les conséquences », explique un Camerounais vivant en Russie, témoin de cette tragédie.

Sur les réseaux sociaux, notamment TikTok où un certain « mr_lerusse » compte plus de 56 000 abonnés, la propagande russe continue de faire des ravages, vantant une armée « mieux équipée » offrant « une carrière bien plus prometteuse » une fois la guerre terminée.

Pour les familles comme celle de Garba, militaire des forces spéciales décédé le 25 mars dernier lors de combats contre l’armée ukrainienne, l’attente d’informations reste insoutenable.

Pensez-vous que les mesures prises par les autorités camerounaises suffiront à endiguer ce phénomène meurtrier ?

Par Laurent Diby pour 237online.com



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