Une tragédie nocturne vient de frapper le système sanitaire de la région de l’Ouest. Une catastrophe naturelle d’une rare violence s’est produite dans la nuit de lundi à mardi à Foumban, lorsqu’un imposant baobab s’est abattu sur le bâtiment principal du centre médical d’arrondissement de Koukouet-Maloum. Ce drame, survenu en pleine saison des pluies, a fait au moins un mort et plusieurs blessés parmi les patients. Les opérations de secours se poursuivent actuellement pour retrouver d’éventuelles victimes sous les décombres.
Catastrophe naturelle : le Sultan des Bamoun sur les lieux du drame
Les premières informations indiquent que l’arbre ancestral a été déraciné par les fortes pluies qui ont arrosé la ville royale durant toute la nuit.
« Les pluies diluviennes ont progressivement affaibli le système racinaire de ce baobab centenaire, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus résister à la force du vent », explique un témoin présent sur les lieux.
L’effondrement a provoqué un bruit assourdissant qui a alerté le voisinage, mais les secours n’ont pu intervenir immédiatement en raison des conditions météorologiques extrêmes qui sévissaient à ce moment-là.
La structure du bâtiment principal a été gravement endommagée, piégeant patients et personnel soignant sous les débris. Le bilan provisoire fait état d’au moins une personne décédée et de nombreux malades blessés, certains dans un état critique.
Dès l’annonce du drame, Sa Majesté Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya, Sultan-Roi des Bamoun, s’est personnellement rendu sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts et apporter son soutien aux équipes de secours.
Ce centre médical, essentiel pour les populations de Koukouet-Maloum et des villages environnants, se retrouve désormais dans l’incapacité d’assurer ses services. Les patients ont été évacués vers d’autres établissements de santé de Foumban, déjà en tension.
Les fouilles se poursuivent activement sous la supervision des autorités locales. Des équipes de sapeurs-pompiers, appuyées par des volontaires, tentent de dégager les débris à la recherche d’éventuelles victimes encore coincées.
Cette catastrophe intervient dans un contexte où plusieurs régions du Cameroun font face à des précipitations exceptionnelles, soulevant des questions sur la sécurité des infrastructures publiques à proximité d’arbres anciens ou fragilisés.
Des expertises devront être menées pour évaluer les risques similaires dans d’autres établissements du pays, particulièrement en cette période de fortes précipitations.
Selon vous, quelles mesures préventives devraient être prises pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent dans les établissements de santé situés à proximité d’arbres anciens?