Une compétition intellectuelle d’envergure vient de se tenir dans la région de l’Ouest. Le quatrième concours génies sciences et techniques a réuni 600 élèves brillants issus des établissements scolaires du département de la Mifi le 26 avril 2025 à Bafoussam. Cette initiative du Pr. Pascal Nguihé Kanté, Secrétaire général adjoint des services du Premier ministre, vise à stimuler l’innovation et la créativité chez les jeunes talents scientifiques dans un contexte où le pays mise sur la technologie pour son développement.
Concours scientifique : des épreuves novatrices pour détecter les talents
La particularité de cette édition réside dans l’inclusion de nouvelles filières et la diversification des épreuves adaptées aux différentes spécialités des candidats.
« Il y a des épreuves spécifiques par exemple pour les candidats qui sont dans les sections commerciales, marketing, informatique, etc. », a précisé Valentin Kamdem, chargé de mission du concours.
Les 250 candidats du secondaire, provenant des classes de terminales scientifiques (C, D, E, I), Upper sixth sciences, troisième, Form five, Form one, première et quatrième année de l’enseignement technique, ont été évalués en mathématiques, physiques, chimie, informatique, sciences de la vie et de la terre, et technologie.
L’approche pédagogique adoptée pour ce concours est particulièrement innovante avec « 40% d’évaluation des ressources et 60% d’évaluation des compétences », comme l’explique Valentin Kamdem.
« Ce qui permet de déceler la capacité du candidat à mobiliser, s’inspirer de ses acquis appris à l’école pour initier, trouver des solutions à des problématiques qui permettent de gérer diverses situations », a-t-il ajouté.
La dimension bilingue n’a pas été négligée, les candidats francophones ayant composé une épreuve d’anglais, tandis que les anglophones ont traité une épreuve de français.
Parallèlement, 348 élèves du primaire des classes de CE1, CE2, CM1 et CM2 ont participé au concours à l’école publique bilingue d’application de Bafoussam.
Lors de sa visite des salles d’examens, Hubert Bertrand Mevono, deuxième adjoint préfectoral de la Mifi, a pu constater l’assiduité et l’application des candidats. Il les a encouragés à « s’inspirer des précédentes promotions de ce concours ».
Selon le Pr. Pascal Nguihé Kanté, cette initiative s’inscrit parfaitement dans les orientations du chef de l’État Paul Biya visant à « encourager les créativités, l’industrialisation scientifique et technologique pour le développement national ».
Pensez-vous que ce type de concours pourrait effectivement contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération d’innovateurs au Cameroun?
