Le football camerounais est plongé dans une crise sidérante. Ce 14 avril 2025, un communiqué incendiaire signé par Justin Tagouh annonçant le retrait de Bamboutos FC du championnat MTN Elite One a enflammé les groupes WhatsApp et les réseaux sociaux. Selon Paul Daizy Biya, analyste sportif reconnu, derrière cette décision brutale se cache une réalité glaçante : le club mythique de Mbouda serait devenu l’instrument d’une vendetta personnelle contre Samuel Eto’o. Une prise d’otage sportive qui sacrifie l’avenir de dizaines de jeunes joueurs sur l’autel d’ambitions personnelles démesurées.
La stratégie de chantage d’un dirigeant qui instrumentalise un club historique
D’après les révélations exclusives de Paul Daizy Biya, Justin Tagouh multipliait depuis des semaines des manœuvres souterraines pour tenter une réconciliation avec Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT. «Rendez-vous discrets, intermédiations louches, appels au pardon, tout y est passé», affirme notre éditorialiste. Face à ces approches, le président de la Fédération aurait opposé un mur d’intégrité, refusant catégoriquement de pactiser avec ceux qu’il considère comme «les fossoyeurs du football camerounais».
Le communiqué officiel évoque des griefs financiers, notamment des primes impayées totalisant plus de 90 millions FCFA. Mais selon l’analyse de Paul Daizy Biya, ces revendications masquent la véritable motivation : «Humilié, frustré, Tagouh croit aujourd’hui tenir son coup fatal. Il dégaine ce retrait du championnat comme une arme de chantage, persuadé que la pression populaire ou institutionnelle fera plier M. Samuel Eto’o».
«Le plus triste dans cette affaire, c’est que ce sont les supporters de toute une nation, les jeunes joueurs qui rêvent, les élites locales dont le club est une fierté et toute une ville qui paient les frais de cette guerre d’ego», souligne Paul Daizy Biya dans son analyse percutante. Bamboutos FC, vice-champion en 2023 et vainqueur de la super coupe 2022-2023, représente bien plus qu’une simple structure sportive pour la région de l’Ouest.
«Bamboutos FC n’est pas la propriété d’un homme. Ce club appartient à un peuple, à une histoire, à une passion», insiste notre éditorialiste, qui dénonce cette confiscation d’un patrimoine sportif collectif au profit d’intérêts personnels. «Le malheur de Bamboutos FC, ce n’est pas d’avoir perdu un match. C’est d’avoir croisé le chemin d’un homme qui confond gestion sportive et règlements de comptes», poursuit-il.
Face à cette situation alarmante, Paul Daizy Biya lance un appel vibrant à la mobilisation : «Il est temps que les élites de Mbouda, les vrais amoureux de ce club mythique, reprennent le flambeau. Il est temps d’arracher Bamboutos FC des griffes de dirigeants véreux, plus proches du banditisme que de la gestion sportive».
Ce cri du cœur résonne comme un avertissement pour tout le football camerounais : aucun club, aucune institution sportive ne devrait être sacrifiée pour assouvir des ambitions personnelles ou régler des comptes qui n’ont rien à voir avec les valeurs fondamentales du sport. L’avenir de Bamboutos FC et, par extension, l’intégrité du football camerounais, en dépendent.