View Kamer

Eto’o FECAFOOT • 4 ans sans trophée, un record d’échec


Une statistique fait froid dans le dos pour les amateurs du football camerounais. Samuel Eto’o détient désormais un record peu enviable: celui du seul président de la FECAFOOT au 21e siècle à n’avoir remporté aucun trophée majeur après quatre années à la tête de l’institution. Ce constat implacable soulève de sérieuses questions sur la gestion sportive de l’ancien capitaine des Lions Indomptables.

Un bilan sportif qui tranche avec ses prédécesseurs

Le contraste avec ses prédécesseurs est saisissant et révélateur. Comme l’a souligné 237online.com dans son analyse récente sur les cycles de performance du football camerounais, tous les présidents précédents avaient réussi à enrichir le palmarès national dans un délai relativement court après leur prise de fonction.

Iya Mohamed, lors de son intérim commencé en 1998, a vu le Cameroun remporter sa troisième étoile à la CAN 2000 et décrocher la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Sydney la même année. Tombi A Roko, élu en 2015, a conduit la fédération à la conquête d’une cinquième CAN en 2017, seulement deux ans après son arrivée. Même Seidou Njoya, dont le mandat a été contesté, a présidé à la victoire des U17 à la CAN 2019, un an après son élection.

Face à ce tableau d’honneur, le vide laissé par l’ère Eto’o est d’autant plus frappant. Aucun trophée continental, aucune qualification olympique, des performances en dents de scie: le bilan parle de lui-même.

Des échecs qui font écho à sa carrière de capitaine

Ironie du sort, ces difficultés à la tête de la FECAFOOT rappellent étrangement les moments les plus sombres de la carrière d’Eto’o en tant que capitaine des Lions Indomptables. Il détient en effet le triste privilège d’être le premier et unique capitaine à avoir raté deux qualifications pour la CAN avec les Lions.

Plus embarrassant encore, sous son capitanat, le Cameroun a subi l’humiliation de terminer une phase finale de Coupe du Monde avec zéro point, et ce à deux reprises consécutives (2010 et 2014). Des statistiques qui résonnent aujourd’hui comme un présage de ses difficultés managériales.

Si les talents de joueur de Samuel Eto’o n’ont jamais été remis en question, ses capacités à diriger une institution aussi complexe que la FECAFOOT semblent aujourd’hui poser question. Entre promesses non tenues, querelles intestines et résultats sportifs décevants, le temps commence à presser pour l’ancien buteur s’il souhaite éviter que son passage à la tête du football camerounais ne soit définitivement catalogué comme un échec retentissant.

Par Jean-Claude Mbida pour 237online.com



Source link

View Kamer

FREE
VIEW