

La cathédrale Saint Pierre et Paul de Douala a vécu un moment d’exception ce dimanche 16 mars 2025. Sous les voûtes séculaires du plus grand édifice religieux de la ville, une rencontre aussi discrète que symbolique s’est déroulée entre deux figures majeures du pays : le ministre d’État, secrétaire général de la Présidence de la République et Monseigneur Samuel Kleda, l’Archevêque de Douala.
Une démarche spirituelle qui nourrit les spéculations politiques
Au terme de son séjour dans la capitale économique, le puissant ministre d’État a choisi d’assister à la messe dominicale avant de rendre une visite qualifiée de “courtoisie” à l’Archevêque. Ce geste, apparemment anodin, prend une dimension toute particulière dans le contexte actuel où les relations entre l’Église catholique et le pouvoir camerounais connaissent des fluctuations significatives.
Cette visite intervient à un moment où Mgr Kleda, connu pour ses positions parfois critiques envers certaines politiques gouvernementales, multiplie les appels au dialogue national. Selon plusieurs observateurs, cette rencontre pourrait préfigurer un réchauffement des relations entre l’Église et l’État, à l’heure où le pays fait face à de multiples défis.
Des échanges confidentiels aux implications potentiellement nationales
Si le contenu exact des discussions n’a pas été révélé, les spécialistes de la vie politique camerounaise s’interrogent sur les possibles sujets abordés. La paix sociale, le développement économique de la région du Littoral et les prochaines échéances électorales figurent probablement en tête de liste.
Cette visite dépasse le simple cadre protocolaire. Lorsque le ministre d’État se déplace personnellement pour rencontrer l’Archevêque de Douala, c’est que des messages importants sont échangés, loin des micros et des caméras.