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COPPE : 4556 fonctionnaires révoqués au Cameroun !


Le couperet continue de tomber dans la fonction publique camerounaise. Une nouvelle vague de 232 fonctionnaires vient d’être révoquée, portant à 4556 le nombre total d’agents publics écartés dans le cadre de la phase contentieuse de l’Opération de Comptage Physique des Personnels de l’État (COPPE). Un assainissement sans précédent qui secoue l’administration publique du pays.

La COPPE frappe encore : 232 nouveaux fonctionnaires révoqués

L’information est tombée comme un couperet sur le bureau de centaines de familles camerounaises. Le Secrétaire Général des Services du Premier Ministre vient de signer une troisième série de décrets portant révocation de 232 fonctionnaires. Cette nouvelle salve s’inscrit dans la continuité de la phase contentieuse de la COPPE, une opération d’envergure nationale visant à assainir les effectifs de l’État.

Ces révocations concernent principalement des agents fantômes, des cumulards ou des fonctionnaires dont les dossiers présentent des irrégularités administratives flagrantes. Une source proche du dossier nous confie que “certains agents n’ont pas été vus à leur poste depuis des années, tandis que d’autres perçoivent indûment plusieurs salaires”.

Un nettoyage massif pour sauver les finances publiques camerounaises

Avec déjà 4556 agents publics rayés des effectifs, cette opération s’impose comme l’une des plus importantes réformes administratives jamais entreprises au Cameroun. Les estimations préliminaires suggèrent que ces révocations permettraient à l’État d’économiser plusieurs milliards de francs CFA annuellement, une bouffée d’oxygène pour un budget national souvent en tension.

La COPPE, lancée il y a plusieurs années, s’est déroulée en deux phases principales : une phase de recensement physique suivie d’une phase contentieuse actuellement en cours. Cette dernière étape vise à traiter les cas litigieux et à prendre les mesures administratives qui s’imposent.

Les révocations massives touchent tous les secteurs de l’administration : enseignement, santé, finances, et même les forces de sécurité ne sont pas épargnées.

La question qui brûle toutes les lèvres désormais : combien d’autres fonctionnaires seront encore concernés par cette vaste opération d’assainissement ? Les rumeurs les plus persistantes évoquent un objectif final de plus de 5000 agents à écarter des effectifs de l’État. Une chose est certaine, la machine administrative camerounaise est en pleine mutation, pour le meilleur ou pour le pire.

Par Laurent Diby pour 237online.com



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