Une onde de choc traverse les forces armées camerounaises depuis la découverte macabre survenue ce lundi matin à Yaoundé. L’Adjudant-chef Tekao Cécile, épouse Yingyang, sous-officier respectée de l’armée nationale, a été retrouvée assassinée dans des conditions particulièrement atroces à son domicile de Nkolbisson. Ce crime odieux, qui soulève de nombreuses questions, vient rappeler la montée inquiétante de l’insécurité dans la capitale camerounaise.
Une scène de crime glaçante au quartier “Faroteur“
C’est au petit matin de ce lundi que l’horreur a été découverte. Le corps sans vie de l’Adjudant-chef Tekao Cécile gisait dans une mare de sang à son domicile situé juste après le carrefour Nkolbisson, au lieu-dit “Faroteur“. Selon les premières constatations, la victime aurait été “atrocement ligotée et égorgée“, témoignant de la violence extrême qui a caractérisé cet homicide.
L’assassinat aurait été perpétré dans la soirée du dimanche 2 mars, mais le corps n’a été découvert que le lendemain matin. Cette information, confirmée par plusieurs sources proches de l’enquête, soulève d’importantes questions sur les circonstances exactes du drame et sur l’absence apparente de témoins malgré la brutalité de l’acte.
Un climat d’insécurité grandissant dans la capitale
Cet assassinat s’inscrit malheureusement dans une série d’actes violents qui frappe Yaoundé depuis plusieurs mois. Vols à main armée, cambriolages violents et agressions nocturnes semblent en recrudescence, y compris dans des quartiers autrefois considérés comme sécurisés tels que Nkolbisson.
Pour de nombreux habitants de la capitale interrogés après ce drame, l’assassinat de l’Adjudant-chef Tekao constitue un signal d’alarme supplémentaire. “Si même les militaires ne sont plus en sécurité dans leur propre maison, que dire de nous, simples citoyens ?” s’interroge Joseph M., résidant non loin du lieu du crime.
