Mémorandum François Santé ► Les révélations choc !


Bome FrançoisBome François

Dans un mémorandum retentissant de 98 pages adressé au Président Paul Biya, la Société François Santé expose un système d’extorsion institutionnalisé qui menace 13 800 emplois. L’équipe de 237online.com a eu accès à ce document accablant qui révèle comment une success story pharmaceutique camerounaise est systématiquement sabotée par l’administration.

La machine administrative contre l’entrepreneuriat national

Le document détaille avec une précision chirurgicale les méthodes employées pour asphyxier l’entreprise :

  • Des agents de la CNPS effectuant des descentes sans mandat
  • Des interventions musclées de la gendarmerie sans base légale
  • Des scellés arbitraires sur les sites de production
  • Des demandes d’argent déguisées en amendes administratives

Plus révoltant encore, le mémorandum rapporte qu’un responsable de l’entreprise a été contraint de débourser 2 millions FCFA pour éviter une détention arbitraire. “C’est devenu un véritable racket organisé”, confie une source proche du dossier à 237online.com.

Un paradoxe qui interpelle : reconnaissance internationale vs blocage local

L’ironie de cette situation atteint son paroxysme quand on découvre que pendant que l’administration camerounaise multiplie les entraves, l’Allemagne valide scientifiquement l’efficacité des produits François Santé. Le ministère allemand de la Santé a même accordé une dérogation exceptionnelle au Bôme François pour traiter trois pathologies, alors que leur législation limite normalement les médicaments à deux indications thérapeutiques.

La députée Nourane Foster dénonce : “Pour remercier une entreprise qui résout des problèmes que les grands groupes pharmaceutiques européens n’ont pas pu, on interdit ses produits. Au lieu de donner 1 milliard aux footballeurs, un gouvernement sérieux aurait octroyé 1 milliard à ce jeune entrepreneur.”

Un enjeu national qui dépasse le cadre entrepreneurial

Le mémorandum soulève plusieurs questions cruciales :

  1. Comment expliquer qu’une entreprise créant 13 800 emplois directs soit ainsi malmenée alors que le chômage reste un défi majeur ?
  2. Pourquoi les contrefacteurs des produits François Santé opèrent-ils librement pendant que l’entreprise légale est harcelée ?
  3. Comment justifier le blocage administratif d’une société qui incarne parfaitement la vision présidentielle de “produire ce que nous consommons” ?

Face à ces contradictions, le document avertit sur “le risque d’un soulèvement social”. Avec huit personnes en moyenne dépendant d’un seul emploi en Afrique subsaharienne, ce sont potentiellement plus de 110 000 Camerounais qui pourraient être impactés par cette situation.

Par Joël Ngassa pour 237online.com



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