Le Cameroun se prépare pour les élections présidentielles de 2025, et un débat intense fait rage autour de la candidature de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Dans un contexte politique déjà tendu, les récents propos de Grégoire Owona, cadre du RDPC, ont jeté un pavé dans la mare.
Kamto élection 2025 : Le MRC en question
Grégoire Owona, ministre et cadre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), a récemment affirmé que le MRC ne dispose pas des conditions légales nécessaires pour présenter un candidat à la présidentielle de 2025. Selon lui, la loi électorale camerounaise exige que les partis politiques aient des élus locaux pour investir un candidat, un critère que le MRC ne remplit pas, ayant boycotté les élections municipales et législatives précédentes. Cette déclaration a rapidement suscité des réactions enflammées au sein de l’opposition et sur les réseaux sociaux, où les posts sur X (237online.com) montrent un soutien farouche pour Kamto.
L’APC et les stratégies alternatives
Kamto a cependant une autre carte à jouer avec l’Alliance Politique pour le Changement (APC). Même si officiellement il n’en est pas membre, il pourrait obtenir le soutien de cette coalition. Owona a mentionné que “certains leaders ont déjà emprunté cette voie par le passé“, suggérant ainsi une possible stratégie de contournement pour Maurice Kamto. Ce point soulève des questions sur les alliances politiques et les manœuvres possibles avant le scrutin, soulignant l’importance des stratégies électorales dans un paysage politique camerounais complexe.
La détermination de Maurice Kamto
Malgré les obstacles, Maurice Kamto reste déterminé. Dans son message à la nation du 31 décembre, il a réaffirmé son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2025. Sa déclaration, “Je serai candidat au scrutin présidentiel à venir”, a résonné comme un défi lancé non seulement au RDPC mais aussi aux lois électorales actuelles. Cela montre une confiance inébranlable dans sa capacité à naviguer les eaux tumultueuses de la politique camerounaise, cherchant peut-être à rallier d’autres partis ou à obtenir des soutiens suffisants pour valider sa candidature.
